Alors que tous les transports en commun ont enregistré une reprise graduelle à la faveur de la levée des réserves des autorités sanitaires et de la mise en place des protocoles sanitaires adéquats pour juguler la chaîne de contamination au coronavirus, l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), elle, n'a, pour le moment, fixé aucune date de reprise. Pourtant, à la fin du mois de janvier dernier, le patron de l'EMA, Ali Arezki, avait décliné le programme et les horaires d'exploitation pour éviter l'entassement à l'intérieur des rames, ainsi que le protocole sanitaire (port obligatoire de la bavette, prise de la température à l'entrée des stations, marquage au sol, aération des rames, etc.), mais aussi la limitation du nombre de voyageurs à 50% des capacités des rames. À l'arrêt depuis le 22 mars 2020, l'EMA est très impactée par la crise sanitaire, et les voyageurs, pénalisés par cet état de fait, s'interrogent encore sur les raisons qui motivent les pouvoirs publics à ne pas autoriser le métro à reprendre son activité.