Le non-versement de la prime de risque Covid-19 fait encore parler de lui. En effet, cette fois-ci, c'est le personnel soignant de l'hôpital Bologhine-Ibn Ziri de Baïnem qui monte au créneau pour dénoncer les retards de versement de l'indemnité exceptionnelle Covid-19. Ils réclament le déblocage de la troisième et de la quatrième tranche de la prime décrétée par le chef de l'Etat. "Ces retards de paiement de la prime sont devenus répétitifs. Ce énième report qui ne dit pas son nom est désormais inexcusable. Notre action de protestation vise à rappeler à l'administration centrale ses responsabilités vis-à-vis des soignants qui ont payé et qui continuent de payer de leur vie leur engagement dans la lutte contre le Covid-19. Basta ces retards", ont dénoncé les professionnels de l'hôpital de Baïnem qui ont organisé avant-hier un sit-in pour protester contre ce retard de paiement d'une indemnité décrétée par le chef de l'Etat. Les protestataires réfutent les arguments avancés par la tutelle que le retard de paiement de la prime est dû au problème de budgétisation au niveau du ministère des Finances. "On voudrait bien croire cette version des faits, mais est-ce qu'un ministre des Finances pourrait bloquer une décision du président de la République qui a décrété cette indemnité de risque en guise de reconnaissance pour les sacrifices consentis par les soignants ?" pestent d'autres protestataires. Le coordinateur Covid-19 au niveau de l'EPH Bologhine-Ibn Ziri nous a rappelé que l'hôpital de Baïnem, qui a traité plus de 1 000 souffrants de la Covid-19, compte plus de 142 soignants atteints et 1 mort. H. H.