Douze familles sinistrées, suite au tremblement de terre du 18 mars dernier, ont été relogées, hier, dans des logements de type F2, situés dans le quartier de Sidi-Ali Labher, jouxtant l'aéroport international Soummam-Abane-Ramdane de Béjaïa. Il s'agit, en fait, des familles recasées auparavant au niveau des deux écoles primaires Tamendjout et Larbi-Tebessi, sises dans l'ancienne ville de Béjaïa, où la majorité des quartiers populaires, constitués principalement de vieilles bâtisses, a été impactée par les dernières secousses telluriques ayant ébranlé la capitale des Hammadites. Selon la cellule de communication de la wilaya, cette opération de relogement "va se poursuivre pour toucher toutes les familles sinistrées suite au dernier séisme, dont les logements sont classés 'rouges' par le CTC". Quant aux autres habitations individuelles ayant subi des dommages expertisés par le CTC (Contrôle technique de construction), elles seront prises en charge dans le cadre du dispositif mis en place par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, à travers l'octroi d'une aide financière, en fonction des dommages causés, destinée à la réhabilitation, a tenu à préciser la même source. Nous avons appris, en outre, que des décisions de préaffectation seront remises aux familles concernées par le relogement, dont les habitations menacent ruine. Notons, par ailleurs, que l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Béjaïa demande, dans sa dernière résolution datant du 24 mars 2021, "l'hébergement, sans plus attendre, des familles sinistrées", de "rendre publics les rapports du CTC (Contrôle technique de construction)" et, enfin, de "prendre en charge le problème récurrent du vieux bâti, ainsi que l'éradication de l'habitat précaire".