Les services de contrôle ont procédé à la fermeture de 42 locaux commerciaux. Le prébilan de la première dizaine de jours du mois de Ramadhan établi par la direction du commerce d'Alger (DC) sur ses activités de contrôle de la qualité, de la répression des fraudes et des pratiques commerciales, indique que les agents ont effectué quelque 1 300 interventions. Il faut noter que ce chiffre concerne uniquement 7 circonscriptions administratives sur les 13 relevant de la capitale. Pour le contrôle de la qualité, le nombre d'interventions a atteint 671. Il a été dressé 365 procès-verbaux (PV) pour des infractions de diverses natures. L'on relève le défaut d'hygiène et de détention et de mise en vente de produits impropres à la consommation dont la date de péremption est dépassée… Pour ce type d'infractions, la DC a proposé 42 locaux à la fermeture. Concernant les pratiques commerciales, les éléments de la DC ont concrétisé 665 interventions. Ils ont dressé pour cela quelque 406 PV. Les contrôleurs ont constaté, lors de leurs opérations sur terrain, des irrégularités liées à un défaut de publicité sur les prix pratiqués par les commerçants. Ces derniers persistent toujours dans le défaut de facturation. Certains d'entre eux exercent leur activité sans registre du commerce. Autrement dit, ces vendeurs d'“occasion” continuent à alimenter le circuit informel en refusant de s'inscrire au registre du commerce, document qui légalise l'exercice de leur activité commerciale. Pour ce volet, les agents de la DC ont suggéré la fermeture de locaux pour 8 commerçants. Les propositions de fermeture, faut-il le préciser, sont mentionnées dans des dossiers que la DC adresse à la justice. Les agents du contrôle ont, par ailleurs, procédé à la saisie de marchandises dont la valeur globale n'est pas encore arrêtée. Le taux infractionnel devrait connaître une baisse par rapport à la même période du mois de Ramadhan de l'année 2004. Si cette hypothèse se confirme, cette baisse serait due essentiellement à l'efficacité du contrôle, aux campagnes de sensibilisation et aux autorisations de changement d'activité périodiques accordées aux restaurateurs qui disposent d'un registre du commerce. Le fait que les agents de contrôle travaillent 7 jours sur 7, et pendant les soirées, ainsi que l'augmentation – mais qui demeure insuffisante — des capacités de contrôle sont autant de facteurs qui auraient certainement contribué à la diminution des infractions. Il y a lieu de souligner, toutefois, que les infractions commises par les commerçants indélicats sont à jamais d'actualité. Pis, ces marchands choisissent le mois sacré où la consommation des produits alimentaires est importante pour accomplir des actes commerciaux illégaux. Sur un autre registre, les éléments de la DC ont remarqué un net recul de la commercialisation de la viande hachée préparée à l'avance. Cela s'explique par la vaste campagne de sensibilisation menée depuis plus de deux ans en direction des commerçants. Quelques commerçants ont, indique-t-on, demandé une autorisation pour qu'ils puissent se reconvertir ou changer d'activité exclusivement pour le mois de Ramadhan. Ainsi, ces commerçants ont exprimé leur bonne volonté à se conformer à la réglementation en vigueur. Badreddine K.