La direction de Sonatrach a décidé de mettre fin aux fonctions de plusieurs cadres exerçant au niveau de la plate forme pétrochimique de Skikda. Il s'agit d'une mesure conservatoire en attendant l'aboutissement de la commission d'enquête. Quelques jours seulement après l'incendie qui a ravagé trois bacs au niveau de la plate-forme pétrochimique de Skikda, précisément au terminal Sonatrach, le 4 octobre 2005, des têtes viennent de tomber. Ainsi, la direction générale de Sonatrach vient de décharger de nombreux cadres de leurs fonctions dont la défaillance en matière d'application des procédures a été établie. La mesure touche le chef des installations du terminal arrivée oléoduc, le chef de département maintenance, le chef de service électricité, le chargé du suivi du projet électrification, le chef de service prévention et le chef de service intervention. Sonatrach précise, en outre, qu'il ne s'agit pour l'heure que d'une mesure conservatoire en attendant les résultats de l'enquête menée par une commission technique. Il faut dire que dès le lendemain de l'incendie, le ministre de l'énergie et des mines, en visite sur les lieux du sinistre, avait laissé entendre que “l'origine est due à une défaillance humaine”. Déclaré le 4 octobre dernier, l'incendie, le deuxième du genre après celui de l'an dernier, a consumé trois bacs. Deux personnes ont trouvé la mort, alors que sept autres ont été blessées. L'étendue du désastre a été telle que la population limitrophe de la base a tenté d'évacuer les lieux. Par ailleurs, dans l'urgence, le wali avait décidé de leur distribuer des masques de protection. Z. Réda