Le premier salon de l'instrumentation, des équipements et du matériel médical (IEM Algérie) a baissé rideau hier au siège de l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Aïn Benian (Alger). Une quarantaine d'exposants a pris part à cet événement qui a duré trois jours, organisé par la société RH International Communication sous le thème : "L'innovation technologique médicale, un défi scientifique, économique et social". L'objectif assigné à cette manifestation est, selon Rachid Hessas, patron de la société organisatrice, de "montrer l'intérêt accordé par les opérateurs nationaux à l'innovation dans le secteur de la santé". Le salon se veut un carrefour qui regroupe tous les professionnels de la santé dont les médecins généralistes, spécialistes et paramédicaux ainsi que les producteurs de matériel médical et pharmaceutique. "C'est une véritable vitrine de l'offre en équipements médicaux, chirurgicaux, et des technologies de diagnostic et autres. Le salon est également un espace de rencontre entre les acteurs du marché en l'occurrence, les fabricants, les distributeurs, les donneurs d'ordre publics et privés, les établissements de santé, les décideurs institutionnels et les industriels", explique l'organisateur. En marge de cette exposition, une responsable du groupe Saïdal, Mme Nefissa Aberbache, a animé une conférence sur les études de bioéquivalence. La conférencière a mis l'accent sur les missions du centre des études de bioéquivalence de Saïdal, premier du genre en Algérie, opérationnel depuis 2017. Le Centre, créé sur initiative de Saïdal, a pour entre autres missions, de faire l'équivalence entre un produit générique et un princeps. Ainsi, tous les producteurs de génériques en Algérie peuvent effectuer leur bioéquivalence chez Saïdal. Les produits Saïdal pourront, en outre, être enregistrés à l'international ce qui nécessite, au préalable, une étude de bioéquivalence. "L'absence de centre de bioéquivalence en Algérie représentait un frein pour l'entrée des produits Saïdal sur les marchés de certains pays", a déclaré récemment la P-DG du groupe, Mme Fatoum Akacem. Car, l'exportation est un axe stratégique important pour le groupe qui compte exploiter ses nouvelles unités de production qui atteindront un rythme soutenu à partir de 2021. Ce qui donnera lieu à une surproduction exportable. B. K.
