“Le 1er novembre 2005, nous manifesterons pour les libertés publiques (…) Pour le libre exercice du droit syndical en Algérie. Pour la levée de l'état d'urgence et l'abrogation des lois d'exception. Pour le rétablissement des libertés d'expression, de réunion, de manifestation. Pour l'abrogation du code de la famille (…). Manifestation le 1er novembre à 15h devant le Consulat général d'Algérie à Paris, suivie d'un meeting en présence de syndicalistes algériens au CICP…” Ce sont là quelques extraits d'un appel anonyme (non signé) rendu public hier sur un site internet portant mention de la capitale parisienne (Île de France). Les rédacteurs dudit communiqué ne précisent ni la nature de la manifestation et ses objectifs, et encore moins les tenants et les aboutissants d'un tel appel. Simple alors : à qui profite l'appel ?