Située à 50 km du chef-lieu de la wilaya d'El Tarf dans l'extrême sud-est, la commune de Bouhadjar connaît une détérioration du cadre de vie au niveau de nombreuses cités. La chaussée, donnant sur l'ancienne cité SAS et les 500-Logements, prenant pour point de départ le centre de formation professionnelle, est dans un piteux état. Cette route très empruntée présente de véritables cratères. Elle est difficilement accessible non seulement aux piétons mais surtout aux automobilistes. Il est vrai qu'en dépit des lamentations des conducteurs, rien ne semble avoir été fait par les services de l'infrastructure de base, vu que la majorité écrasante des Assemblées populaires communales de la wilaya ont un déficit criant en matière d'enveloppes financières. Le souhait de l'ensemble des populations de ces deux cités est de voir un jour ce chemin de passage bitumé. Un souhait qui devrait en principe se concrétiser bien avant les grandes pluies de la saison hivernale. À Bouhadjar, une daïra de 30 000 habitants, l'hiver est rigoureux (neige, pluie glaciale, verglas). Les automobilistes nous informent que la situation perdure depuis plusieurs années et qu'elle est à l'origine des pannes répétées de leurs véhicules. Cette chaussée donnant sur de nombreuses venelles comporte une trentaine de trous béants sur une distance de quelques mètres seulement. Cet état, qui caractérise plus des trois quarts des chaussées menant vers les différents quartiers de l'agglomération, ne cesse de s'accentuer, selon les usagers. À chaque averse, la démission de gestionnaires est mise à nu. Les ouvriers communaux sont de temps à autre “suppliés” pour colmater les brèches mais équipés de moyens pour le moins dérisoires, ils ne peuvent faire grand-chose. Par ailleurs, les travaux effectués par des ouvriers communaux instruits pour assurer un bourrage des trous faute de moyens financiers s'inscrivent dans le registre du système du rafistolage. Les récentes chutes de pluies automnales enregistrées ont importuné au plus haut degré non seulement les automobilistes mais aussi les habitants des nouvelles cités. Tahar Boudjemaâ