■ Les centres de déroulement des épreuves du baccalauréat à Sétif ont enregistré, durant la troisième journée des épreuves de l'examen du baccalauréat, cinq cas de fraude chez des candidats non scolarisés. En effet, deux candidats libres au CEM Khemliche-Messaoud de la cité El-Hidhab "Base 6", deux autres candidats libres dont un agent de la police au CEM Ghedjati à la cité Belkhired (750-Logements) et un autre candidat libre au centre de déroulement 8-Mai-1945 à la cité Bizar, sise à quelques encablures de la Direction de l'éducation, ont été pris en flagrant délit de fraude en possession de feuilles pour quatre d'entre eux et utilisation des nouvelles technologies pour un seul candidat libre du centre El-Hidhab "Base 6". Aussitôt débusqués par les surveillants, les responsables du centre ayant été aussitôt alertés, les fraudeurs ont été exclus pour une période de dix ans. Si quatre candidats ne seront pas poursuivis en justice, selon nos sources, le cinquième, en revanche, qui a utilisé une oreillette avec puce sous-cutanée, comparaîtra (comparution directe) aujourd'hui devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif et risque une peine allant jusqu'à 10 ans de prison ferme. Par ailleurs, le procureur de la République près le tribunal d'Aïn Oulmène, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Sétif, a, via un communiqué dont une copie nous a été adressée, tenu à informer l'opinion publique qu'en date du 20 juin (premier jour du baccalauréat, ndlr), les services de la Police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Sétif ont surveillé des comptes sur les réseaux sociaux dont leurs propriétaires publiaient des sujets du baccalauréat (session juin 2021), et après ouverture une enquête préliminaire des éléments de la sûreté de daïra d'Aïn Oulmène, il a été procédé à l'arrestation de trois personnes, C. A., K. H. et S. A.), qui ont été présentés hier devant le parquet pour comparaître en citation directe pour délit de publication de corrigés des épreuves du baccalauréat pour deux mis en cause, à savoir C. A. et K. H., et poursuite de S. A. pour publication de sujets d'examen conformément à l'article 253 bis 6 du code pénal. À l'issue de leur jugement, les mis en cause ont été condamnés à une année de prison ferme et une amende de 100 000 DA, et placés sous mandat de dépôt.