Assommé par le Chabab de Belouizdad dimanche à domicile, le Mouloudia d'Oran tentera de se reconcentrer sur son objectif de fin de saison, le podium, à travers un bon résultat aujourd'hui à Chlef, où il n'a pas toujours réussi ses sorties. La leçon administrée par le champion en titre au stade Ahmed-Zabana a cela de bénéfique qu'elle a remis "ce" MCO à sa véritable place, soit au pied du podium. Pour y espérer refaire surface, les Oranais du Mouloudia savent qu'il leur faudra se montrer bien meilleurs à Chlef qu'ils ne l'ont été à domicile, ce qui n'est, admettons-le, pas la moindre des sinécures. Notamment en cette période de flottement et de tensions internes entre le staff technique et certains cadres de l'équipe, comme l'illustre cette dernière affaire au cœur de laquelle se trouve Boualem Mesmoudi, le néo-international chez les A'. Pas convoqué par l'entraîneur en chef Abdellatif Bouazza parmi les dix-huit joueurs appelés à se déplacer à Chlef, le défenseur central du MCO a affirmé, via un post sur le réseau social Facebook, qu'il n'était "pas blessé", contrairement à ce que laissaient croire certaines affirmations émanant de l'intérieur du groupe. Ce commentaire de Mesmoudi a cependant été rapidement supprimé par son auteur, certainement après qu'il en soit interpellé, pour que le feu, déjà allumé, ne prenne pas des allures de brasier. Or la balle était déjà sortie et le bruit de la déflagration était déjà parvenu aux oreilles des membres du staff technique. Loin de se calmer, Boualem Mesmoudi ira par la suite jusqu'à demander publiquement sa lettre de libération pour quitter le Mouloudia d'Oran. Une doléance plus fantaisiste que réaliste, vu le contexte et le timing choisis, d'autant plus que le principal concerné avait prolongé l'automne dernier son contrat jusqu'en juin 2022. Emargeant à 250 millions de centimes, ce qui en fait le deuxième joueur le mieux payé de l'effectif derrière Walid Derrardja (270 millions/mois) et à égalité avec Hichem Nekkache, le défenseur central verra certainement sa demande rejetée par son président Tayeb Mehiaoui, qui l'a toujours choyé et grassement payé, à temps.