Le départ forcé du maire de Hassasna, dans la daïra de Hammam Bou Hadjar, a provoqué un véritable séisme. Si celui-ci a été bien accueilli par l'ensemble des membres du conseil communal qui ont maintenu la pression avec le gel des activités dont la durée a dépassé tout entendement, il a, par contre, constitué un effet d'entraînement pour d'autres APC dont les membres ne sont pas en odeur de sainteté avec leur maire. C'est ce qui s'est passé dans la commune côtière de Terga dont le P/Apc était devenu persona non grata aussi bien par ses pairs que par une bonne majorité de la population. D'ailleurs, les dernières émeutes du 23 juin 2005, qui ont eu pour origine la déflagration d'une mine ayant endommagé des centaines d'habitations, ont été perçues comme la goutte qui a fait déborder le vase suite à la tension qui régnait au sein de la municipalité. L'APC de Terga, qui n'était gérée que par le maire et l'un de ses collaborateurs, se trouvait tout simplement bloquée en raison de l'absence de toute délibération. Aussi, aux dernières nouvelles, nous apprenons que le maire de Terga a préféré opter pour la démission pour éviter l'humiliation. La présidence est revenue à M. Berrahil Bensaha. Par ailleurs, le maire de la commune côtière de Ouled Boudjemâa (daïra d'El Malah) risque de connaître le même sort puisque déjà un retrait de confiance a été prononcé ces derniers jours par cinq membres de l'APC qui compte maintenir leur décision jusqu'à le pousser à la porte de sortie. Y aura-t-il d'autres retraits de confiance ? M. LARADJ