Décidée le 6 mai dernier lors d'une réunion avec les présidents des clubs de Ligue 1, le président de la FAF, Charef-Eddine Amara, a finalement débloqué l'avance de 2 milliards de centimes sur les droits TV aux équipes de Ligue 1, juste après les fêtes de l'Aïd, apprend-on de source sûre. Charef-Eddine Amara s'était engagé à verser cette somme dans les 48 heures afin d'aider les clubs à faire face à la crise financière, mais des problèmes pratiques ont retardé cette opération. Le président de la FAF avait accepté de débloquer cette somme au profit de 15 clubs pros sur les fonds propres de la FAF, à charge ensuite à la LFP de déduire cette somme des droits TV. L'USMA, le MCA, le CSC, le CRB et la JSS avaient décliné l'offre et préfèrent attendre l'encaissement des droits TV. En attendant, la Télévision nationale continue à retransmette les compétitions nationales et internationales conformément à un contrat signé avec la FAF sans rien débourser. La Ligue de football professionnel et l'Entreprise publique de télévision (EPTV) ont signé le 1er octobre dernier au siège de la Télévision nationale une convention portant sur les droits TV du championnat professionnel de Ligue 1 pour les trois prochaines saisons et portant également sur la régularisation des deux précédentes saisons. Pressé par les clubs, le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, a posé le problème lors des différentes réunions du bureau fédéral de la FAF, mais rien n'y fit. Le trésor refuse toujours de payer. Charef-Eddine Amara, avait déclaré quelques jours après son élection, le 15 avril dernier, que "les clubs sont tout à fait dans leur droit de réclamer les droits TV. Mais il faut qu'ils sachent que la télévision nationale n'a pas payé la FAF. En revanche, il faut dire aussi que les clubs constitués en sociétés commerciales doivent chercher d'autres sources de financement". SAMIR LAMARI