Abdelhakim Serrar, président du conseil d'administration de l'Entente de Sétif, s'est déplacé hier au siège de la FAF pour rencontrer le président de la fédération, Amara, afin de régler la question ayant trait au paiement des joueurs Touré et Lomotey dont leur ancien club exige le paiement de leur transfert. Le patron de la FAF a donc décidé de prendre en charge ce problème, apprend-on de source digne de foi, évitant ainsi une grave crise financière au club. Curieusement, sur les 275 000 dollars US représentant la quote-part de l'ESS de la phase de poules de la coupe de la CAF, 137 000 dollars US seulement ont été versés au compte de la FAF. Le reste représente les amendes cumulées par le club durant sa participation à cette joute africaine dont 15 000 dollars US uniquement lors du match Orlando Piartes-ESS à Johannesburg pour motif de mauvais comportement de la délégation sétifienne en terre sud-africaine. Cela dénote le manque de rigueur et de sérieux dans la gestion des matchs en Afrique, car perdre 138 000 dollars US uniquement dans les amendes, c'est un manque sérieux de professionnalisme, au moment où le club avait grandement besoin de cette manne financière. Rappelons que la FIFA avait sommé l'ESS de payer 118 000 dollars représentant le montant du transfert du joueur Daniel Lomotey auprès du club ghanéen Wafa. Un délai de 45 jours est fixé par la FIFA à l'Entente pour s'acquitter de cette somme. Faute de quoi, une interdiction de recrutement sera prononcée contre le club, avec éventuellement une interdiction de participation à une épreuve continentale la saison prochaine. L'autre affaire, celle du joueur malien Malik Touré, refait surface à la suite de la réception d'un courrier émanant de la FIFA dans lequel celle-ci somme le club sétifien de payer 2,850 milliards de centimes au joueur malien avant le 10 août. Ceci dit, la FAF ne fait que dépanner l'ESS en payant à sa place. C'est un simple prêt pour échapper à la menace de la FIFA. L'ESS va être appelée à rembourser sa dette à la FAF.