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Ces appuis pour l'équilibre de la balance commerciale PROMOTION DE LA PRODUCTION NATIONALE, REDUCTION DES IMPORTATIONS ET DEVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES
Le gouvernement s'attelle à assurer l'équilibre de la balance commerciale par la promotion de la production nationale, la réduction des importations improductives et le développement des exportations hors hydrocarbures. Pour cela, le gouvernement mettra en place des dispositifs juridiques obligeant l'ensemble des opérateurs économiques à recourir aux biens et aux services produits localement dans le cadre de leurs commandes. "Il poursuivra une démarche volontariste de régulation et de réduction des importations, en protégeant les produits dont la demande est satisfaite par la production locale", est-il mentionné dans son plan. La nouvelle stratégie gouvernementale vise à substituer les importations par une production nationale diversifiée, à promouvoir l'exportation, à éradiquer le phénomène de la surfacturation à l'importation et, enfin, à assurer l'équilibre de la balance commerciale. Cela passe, selon le plan de l'Exécutif, par la mise en place et l'optimisation de l'utilisation des "cartographies nationales numériques (cartographie de la production nationale des biens et des services et cartographie des importateurs), pour un recensement précis de la production nationale et des capacités de production de biens et de services". Il faut, dans ce sens, déterminer, avec le concours de tous les secteurs concernés et d'une manière précise, "les besoins nationaux en matières premières et en produits alimentaires et industriels, à l'effet de contrôler les quantités autorisées à être importées, en complément à la production nationale et pour répondre à la demande des consommateurs", indique le plan. Celui-ci encourage l'investissement dans le domaine de la production de matières premières, afin de réduire la facture de leur importation. Par souci de transparence et d'intégrité des pratiques commerciales lors de l'importation, il a été décidé de soumettre les importateurs à l'obligation de l'enregistrement de leurs fournisseurs auprès des services concernés. L'autre volet sur lequel s'appuie l'exécutif est la promotion des exportations hors hydrocarbures. Le gouvernement va apporter l'aide et les appuis nécessaires aux opérateurs économiques dans l'amélioration de leur compétitivité, et la création, en tant que de besoin, des consortiums d'exportation. Ce soutien se traduit par la mise en place d'une stratégie nationale des exportations SNE qui attend toujours sa concrétisation sur le terrain. Les différents textes législatifs et réglementaires régissant et encadrant l'acte d'exporter seront mis en application tout en simplifiant et en améliorant les procédures. Un intérêt est, en outre, accordé à l'installation de zones franches au niveau des wilayas frontalières du Sud. Celles-ci, corrélées aux plateformes logistiques dédiées à l'exportation, serviront de portails pour les exportations vers les pays africains. Par ailleurs, comme l'a promis le ministère du Commerce, toutes les contraintes auxquelles sont confrontés les exportateurs seront levées. À commencer par la réforme du système de remboursement des frais de transport du Fonds spécial de promotion des exportations (Fspe) et le traitement rapide des dossiers de remboursement d'une partie des frais de transport à travers ce fonds au profit des exportateurs. Le plan gouvernemental prévoit aussi "la mise en place d'un dispositif de veille économique pour capter toute opportunité d'exportation de la production nationale à valeur ajoutée avérée, adapté aux exigences des pays importateurs". La lancinante problématique liée à la part de devises laissée au profit de l'exportateur sera toujours à l'examen, indique le plan. Les exportations, est-il attendu, doivent s'étendre à d'autres domaines et services, tels que le numérique et l'engineering.