La cour d'appel de Béjaïa a renvoyé, hier, le procès du président de l'Assemblée populaire communale (P/APC) de Chemini, Madjid Ouddak, à l'audience du 14 novembre prochain, à la demande de la défense. Le maire d'obédience RCD est poursuivi pour "création de poste fictif", suite à une plainte déposée par un élu de l'opposition de la même assemblée communale de Chemini. À noter que le mis en cause avait été innocenté par le tribunal correctionnel de Kherrata, lors de son verdict rendu le 20 avril dernier. Par ailleurs, l'enseignante universitaire et militante politique Mira Moknache est appelée à comparaître devant le tribunal de première instance d'Amizour, demain mardi 28 septembre. "Atteinte à l'unité nationale" est le seul chef d'inculpation retenu à son encontre, lit-on sur la convocation de la justice dont un fac-similé est diffusé par l'intéressée sur sa page Facebook. Enfin, nous avons appris que les deux avocats, Me Kader Houali et Me Aïssa Hemchiche, ont été interpellés, hier, dans un café à Akbou, à leur sortie du tribunal de la même ville. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) qui a donné l'information sur sa page Facebook, les deux avocats arrêtés par la police ont été relâchés dans la même journée d'hier. On ignore pour l'heure les raisons ayant motivé cette interpellation laquelle n'a pas manqué de susciter colère et indignation au sein de la corporation des robes noires à Béjaïa. "Ce qui est arrivé à nos deux collègues harcelés par les services de police à Akbou, est une atteinte flagrante au droit de la défense (...), surtout que les deux confrères sont connus pour leur engagement en faveur des droits de l'Homme. Je condamne fermement ces comportements dangereux qui menacent la défense dans l'exercice de ses fonctions", dénonce Me Sofiane Ouali, membre du barreau de Béjaïa.