Après avoir défié publiquement la direction de la jeunesse et des sports d'Oran en refusant de tenir son assemblée générale ordinaire dans les délais fixés par la première instance citée, le président du MCO, Mourad Meziane, risque d'être rappelé à l'ordre par la FAF, voire même le MJS. La Fédération algérienne de football et le département de Yahia Guidoum ont, en effet, été destinataires, dimanche après-midi, d'une missive de la DJS d'Oran, dans laquelle un sévère réquisitoire a été dressé contre Meziane, a-t-on appris de source sûre. La direction de la jeunesse et des sports d'Oran a ainsi voulu mettre la tutelle devant ses responsabilités, ce qui n'exclut guère, affirme la même source, une intervention de la FAF ou du MJS pour “remettre Meziane à sa place et l'obliger à se conformer aux lois et règlements en vigueur”. Un scénario “à la annabie” est très envisageable afin de montrer à Meziane qu'il ne peut pas en faire qu'à sa tête…, laisse-t-on désormais entendre du côté de la rue Miraucheaux. Dans un tout autre registre, l'annonce de L'annulation de l'AG ordinaire a fait sortir l'ex-président et figure emblématique du Mouloudia, Chaouch Ghalem, de son mutisme. Décidé à faire “bouger la famille du MCO” afin qu'elle réagisse enfin et se rebelle contre Meziane qui a entraîné le club dans une situation catastrophique. “Des scénarios semblables à ceux des dessins animés et rapportés par quelques organes de presse veulent nous faire croire à une situation reluisante et à un avenir radieux alors que c'est tout à fait le contraire”, nous dira, sur ce point, l'ex-patron d'El Hamri. Et d'ajouter : “D'ailleurs, l'histoire des cotisations et de ceux-là ! Quelqu'un comme Fali Bachir, qui a donné sa vie au MCO depuis la période coloniale et qui n'a plus qu'une seule jambe, trouvez-vous normal qu'il soit exclu de la liste à l'instar de Fréha, Bedia et les autres pour une histoire de cotisations ? C'est insensé ! C'est pour tout cela que ce Meziane doit partir.” Chaouch Ghalem soulignera, en outre, “le rôle important que doivent jouer les autorités locales et la tutelle pour arrêter cette mascarade et sauver ce qui peut l'être pendant qu'il est encore temps. Sinon, l'irréparable pourrait se produire”, avertit-il. A. KARIM