À quarante-huit heures de la réception de l'Entente de Sétif pour le compte de la quatrième journée de Ligue 1, la direction du Mouloudia d'Oran n'avait pas encore tranché la question de l'identité du successeur de Azzedine Aït Djoudi sur le banc de l'équipe professionnelle. Ne voulant pas se mouiller tout seul, le président du conseil d'administration, Tayeb Mehiaoui, multiplie, d'ailleurs, les échanges avec certains actionnaires pour essayer de trouver "l'homme du consensus". Jusqu'à hier en début d'après-midi, cet "homme du consensus" n'avait pas encore été trouvé, chaque partie ayant un candidat préféré plutôt qu'un profil à sélectionner. Le technicien Moez Bououkaz était celui qui semblait recueillir, cependant, des avis favorables plus que les autres noms cochés sur la short-list. "Au moins une demi-douzaine de noms ont été évoqués. Mais celui qui semble tenir la corde, du moins depuis quelques heures, c'est Moez Bououkaz. Vous savez, néanmoins en football, au MCO plus qu'ailleurs, tout peut changer d'un instant à l'autre", témoignait à ce propos une voix de l'administration mouloudéenne. Actuellement en poste à l'Etoile sportive Métlaoui qui a accédé en Ligue 1 tunisienne pour la toute première fois de son histoire à l'intersaison, Bououkaz ne devrait pas quitter son club pour répondre favorablement à l'appel du MCO, en dépit de la situation assez délicate de son actuelle équipe au classement général (7e et avant-dernière de sa poule A après 5 journées, à 5 points des co-leaders, le CS Sfaxien et l'Espérance de Tunis). Question de parer au plus pressé et de ne pas laisser les Rouge et Blanc sans entraîneur demain à l'occasion de la réception de l'ESS au stade Ahmed-Zabana, la direction oranaise a adressé, hier après-midi, une correspondance à la Ligue de football professionnel dans le but d'obtenir une dérogation pour Laïd Bessegheir, l'adjoint d'Aït Djoudi et d'éviter, ainsi, une amende de 20 millions de centimes. Titulaire d'un CAF A, l'actuel intérimaire à la tête de l'équipe professionnelle n'ira, toutefois, pas au-delà de cette échéance à court terme, son départ étant déjà acté à l'issue du classique face à l'Entente.