“La production industrielle du secteur public est demeurée quasiment stable (+0,9%) au premier trimestre 2005 par rapport à la même période de 2004”, c'est ce qui ressort de “la situation économique et financière à fin mars 2005”, publiée par le ministère des finances sur son site internet. Le document précise que “la légère croissance observée est le résultat des évolutions différenciées des activités industrielles”. La note de conjoncture relève que la production du secteur des hydrocarbures s'est pratiquement stabilisée à son niveau atteint au premier trimestre 2004. Sa croissance au premier trimestre 2005 n'a pas dépassé 1%. La production des industries manufacturières est en recul (-3,9%) par rapport au premier trimestre 2004. Ce recul, explique le document du ministère des finances, est imputable aux industries agroalimentaires qui enregistrent une baisse (-14,9%). La branche production de boissons non alcoolisées connaît une érosion (-49,2%), celle du travail de grains (-33,4%) et la production dans la filière “lait” a baissé ( -17,0%). Ces activités, souligne la note de conjoncture, sont confrontées à la concurrence aussi bien des produits importés que ceux fabriqués localement par le secteur privé. Ce ne sont pas les seules industries qui marquent le pas. Les industries du cuir et de la chaussure continuent leur régression et connaissent une chute de -15,2%, en raison aussi de la concurrence. Les industries du bois, du liège et du papier est en baisse (-17,5%), affectée par les fortes régressions des industries du liège (-41,6%) et de la menuiserie générale et biens intermédiaires en bois (-27,7%). Les Ismme enregistrent une régression de -1,9% ; les régressions les plus significatives ayant été enregistrées par les productions des véhicules industriels (-28,9%), de biens d'équipement métallique (-23,4%) et de biens de consommation électrique (-22,5%). L'indice des prix à la consommation du grand-Alger, note le document du ministère des finances, a enregistré au cours du premier trimestre 2005 une variation moyenne de 3,2% contre 5,6% à la même période 2004, soit un rythme inférieur de 2,4 points. L'analyse de l'indice des prix à la consommation par groupe de produits à fin mars 2005 montre qu'à l'exception des groupes “habillement-chaussures” et “meubles et articles d'ameublement”, qui ont enregistré de légères baisses, l'augmentation des prix a concerné l'ensemble des produits, notamment les groupes “transports et communication” (+11,4%), “logement-charges” (+9,6%) et “alimentation-boissons non alcoolisées” (+2,7%). M. R.