Le Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) a fait part de "sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards de construction des infrastructures, d'achèvement des appels d'offres, de mise en place de programmes de technologie et de transport". Le président du nouveau Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), Davide Tizzano, a demandé des "solutions immédiates" à la ville hôte de 2022, Oran, après que le président de la commission de coordination, Bernard Amsalem, a fait part au comité exécutif de "ses inquiétudes". Ses principales craintes concernant les Jeux, dont l'ouverture est prévue le 25 juin prochain, ont trait aux "retards dans la construction, le processus d'appel d'offres, les problèmes de technologie et de transport". "Nous respectons le peuple algérien et ses efforts, nous respectons le gouvernement du pays pour les grandes dépenses qui ont été faites pour la construction des projets, mais nous devons préserver le prestige des Jeux méditerranéens. Nous voulons tous que les Jeux aient lieu à Oran, nous aiderons par tous les moyens à les organiser, mais nous ne pouvons pas mettre en danger le plus grand événement sportif de la Méditerranée", martèle le président du nouveau Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), Davide Tizzano, dans des déclarations publiées sur le site officiel du CIJM. En fait, le CIJM relève que "dans son rapport régulier, le président du Comité de coordination des Jeux méditerranéens Oran 2022 et 2e vice-président du CIJM, M. Bernard Amsalem, a analysé la situation actuelle et a fait part de sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards de construction des infrastructures, d'achèvement des appels d'offres, de mise en place de programmes de technologie et de transport. Au cours de la réunion, la communication prévue avec le directeur général du comité d'organisation Salim Ilès n'a pas été possible, de sorte qu'il n'a pas été possible de répondre aux questions que le CIJM souhaitait poser au Comité d'organisation. Les marges de temps extrêmement étroites, les retards dans les projets et l'écart apparent par rapport au calendrier initialement convenu rendent impérative, la coopération immédiate et continue du CIJM avec le Comité d'organisation". À ce titre la publication du CIJM annonce "une visioconférence entre le Comité de coordination et le Comité d'organisation pour le 30 novembre et une visite à Oran du 10 au 12 décembre. Il a également été convenu d'envoyer une lettre pour avoir des réunions au plus haut niveau de l'Etat en Algérie, à savoir avec le Président, le Premier ministre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi qu'avec le Comité national olympique afin d'apporter des solutions immédiates aux problèmes qui ont surgi concernant les rythmes des préparatifs". Et de conclure que "le temps presse pour les Jeux méditerranéens d'Oran 2022 et le CIJM précise qu'il n'y a plus de temps pour de nouveaux retards qui pourraient mettre en péril l'événement sportif des trois continents et de ses 26 membres, qui a fêté son 70e anniversaire cette année", précise le site dans un communiqué.