Les enseignants affiliés au Cnapeste ont observé, hier, le deuxième jour de la grève nationale cyclique à laquelle a appelé leur syndicat. Ce mouvement, qui a connu hier un léger recul dans certaines wilayas au vu des taux communiqués par M. Boudiba Messaoud porte-parole de ce syndicat, est dû, selon lui, au déroulement des examens de fin de trimestre. Les chiffres communiqués par ce responsable oscillent, en effet, et à la baisse, entre 60 et 80% pour le secondaire, entre 30 et 70% pour le moyen et entre 3 et 20% pour le primaire. "Rien de nouveau", résume avec amertume le porte-parole de ce syndicat, Messaoud Boudiba, allusion faite au round de négociations engagé avec les responsables du ministère de l'Education depuis lundi dernier. "La tutelle, qui a sollicité le conseil national à l'effet de mettre fin à la grève, n'apporte aucun nouvel élément de réponse qui puisse contribuer à apaiser la situation. Elle se contente jusqu'à maintenant de se référer uniquement aux réponses contenues dans le procès-verbal du 24 octobre 2021", a affirmé M. Boudiba. Le porte-parole du Cnapeste, qui dénonce encore une fois l'attitude de la tutelle dans la gestion de ce conflit, met en évidence une dernière directive du ministère de l'Education aux directeurs de wilayas de procéder à la ponction sur salaire des huit jours de grève et en totalité. "C'est de l'intimidation, de la provocation et de l'acharnement", s'insurge ce responsable syndical. Selon ce responsable syndical, le préavis, qui acte la poursuite de la grève pour les deux prochaines semaines, est lancé, et dans le cas où la tutelle persisterait dans son mutisme, le conseil national sera convoqué "pour définir une nouvelle stratégie qui consiste à prévoir d'autres actions de contestation plus radicales et renforcer le mouvement durant le second trimestre".