■ Début août dernier, à quelques journées de la fin du championnat de Ligue 1, l'ex-coach de la JS Kabylie Denis Lavagne est limogé de son poste par l'ex-président Cherif Mellal pour faute grave. Signataire d'un contrat d'une seule saison en janvier 2021, Lavagne avait été accusé par l'ex-direction kabyle d'avoir poussé les joueurs à réclamer des primes de match du championnat et celles de la Coupe d'Algérie à la vielle de la finale. Ce que le technicien français avait nié. Mais là n'est pas notre propos. En fait, le contrat de Lavagne prévoyait qu'en cas de rupture unilatérale par la direction du club, il devait bénéficier d'une indemnité de départ équivalant à deux mois de salaire. Sachant que l'actuel entraîneur de l'USMA touchait 180 millions de centimes par mois, il devait donc percevoir la somme de 360 millions de centimes. La JSK lui devait aussi le montant de 170 millions de centimes correspondant à ses primes de match non payées, soit au total donc 530 millions de centimes. Cependant, en raison de la crise financière, ni Cherif Mellal ni le nouveau président Yazid Iarichen, arrivé début septembre à la tête de la JSK, n'ont pu honorer cette dette. Du coup, Lavagne a introduit une plainte à la commission du statut du joueur de la FIFA, réclamant l'application des termes du contrat et les primes de match. Au mois d'octobre dernier, la FIFA a donné évidemment gain de cause à Lavagne. La JSK doit donc payer au plus vite la somme de 460 millions à Lavagne, sous peine de sanction de la FIFA.