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Chroniques des années de sang
Razik Benyahia signe "La Valse des temps modernes"
Publié dans Liberté le 12 - 12 - 2021

Après la parution de son premier roman "Les Indésirables" en 2008, Razik Benyahia, auteur algérien prometteur, vient de publier un nouvel ouvrage aux éditions Le Lys bleu. Il s'agit d'un recueil de nouvelles, intitulé "La Valse des temps modernes".
Pour l'auteur, enseignant en lettres modernes en France, cette nouvelle production littéraire est "un long cheminement de l'écriture, qui a commencé à la fin des années 1990". Né à Barbacha, dans la wilaya de Béjaïa, Razik Benyahia s'installe dans les années 2000 en France, après un doctorat en littératures françaises à l'université de Grenoble 3. Il a à son actif un recueil de poésie, L'Enchanteresse, préfacé par Boualem Sansal. Hormis le besoin de raconter des histoires, de révéler des choses auxquelles on tient, de participer au concert de la diffusion du savoir et du plaisir, écrire pour Razik "participe de cet acte de dire des choses qui peuvent être utiles, servir les gens de quelque manière que ce soit". Ces nouvelles, à leur manière, se veulent une piqûre de rappel "pour ne jamais oublier le fléau que sont l'islamisme radical et ses corollaires, l'obscurantisme et le terrorisme". Vous l'avez deviné, ce sont donc huit nouvelles, qui reviennent sur la décennie noire en Algérie. La première se présente comme une sorte de prologue.
Massi, personnage-narrateur, est un chômeur algérien. Il disserte sur une citation, "vivre chaque jour comme si c'était le dernier", pour parler de la vie et de la mort. Ensuite, pour passer le temps, il se propose de raconter quelques jours de personnages divers, pris dans la tourmente de la violence de la décennie noire. Ce qui donnera les six nouvelles qui suivent. Mehdi, jeune fonctionnaire aspirant au mariage et au bonheur, se lève le matin et va au travail à travers la folie qui s'est emparée d'Alger. La troisième nouvelle est le récit du destin que les islamistes ont réservé à Zahra. Rachid est un metteur en scène relégué à travailler dans un centre culturel universitaire. La cinquième nouvelle est l'histoire d'Akli, un employé à tout faire qui décide de participer aux émeutes. Avec un point de vue complètement interne, on suit le regard de Fatiha, une jeune collégienne qui rentre le soir dans son village, dans la banlieue d'Alger. La dernière nouvelle est comme un exode. Elle revient sur Massi pour raconter son état de dépression, de perdition en tant que jeune Algérien, chômeur et "vivant dans un pays au bord du chaos", et ce, à travers son retour d'Alger à Béjaïa.
À travers le portrait de ces sept personnages, l'auteur explore à chaque fois une facette de ce drame pour rendre compte des souffrances, des sacrifices, de la perdition dans lesquels a baigné le pays pendant des années. Le ton se veut naturellement dramatique mais parfois polémique, soutenu par une écriture aboutie. Même si les événements relatés relèvent d'une fiction, ils sont largement – et sans réserve – inspirés de cette réalité que l'on dit justement, et plus est dans ce cas, dépassant la fiction.

M. OUYOUGOUTE


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