Emac de Sig : 25 mois sans salaire L'Emac de Sig enregistre une situation financière qui suscite l'inquiétude des 137 ouvriers en activité et qui n'ont pas perçu leurs salaires depuis 25 mois. Spécialisée dans la fabrication des chaussures, cette unité qui a fait la fierté de la cité des olives est soudainement victime de la mévente de ses produits. Loin de se décourager, les salariés multiplient les initiatives et les concessions spéculant sur une éventuelle amélioration de la situation de leur usine, se contentant des maigres avances versées par la direction sur les recettes enregistrées au fur et à mesure de l'écoulement des produits. Sahaouria : les revendications de la population Située à 3 km seulement de Mohammadia dont elle dépend administrativement, la localité de Sahaouria a une population qui avoisine les 8 000 habitants, et ce chiffre est extensible eu égard au net regain d'intérêt dont elle est l'objet de par le statut de zone industrielle dont elle est affranchie. Mais en dépit de toutes ces caractéristiques, la localité est dépourvue de toutes les commodités énumérées dans les multiples lettres ouvertes adressées aux autorités wilayales par les habitants qui signalent l'absence d'AEP, de gaz de ville, d'électrification, de VRD, d'une antenne administrative, d'un centre de santé, d'établissements scolaires et surtout d'opérations pour la création de postes de travail et la réalisation de logements sociaux. Pour la concrétisation de tous ces objectifs, la population formule le souhait de voir leur localité érigée en commune. Protection civile : poste de garde abandonné Dans le cadre de l'extension de ses activités, la direction de la Protection civile a bénéficié en 1994 de la réalisation d'un poste de secours implanté sur le territoire de la commune de Hacine. Néanmoins, après l'avoir occupé l'espace d'une courte durée, ce poste est, depuis, abandonné. Implanté au carrefour menant vers Sig, Mascara, Hacine et Mohammadia, l'état de ce centre se dégrade chaque jour un peu plus car livré à lui-même. Zone sismique, situation géographique idéale et conservation d'un patrimoine sont autant de facteurs qui interpellent les autorités à procéder à la réouverture de ce centre indispensable et utile à toute une région. Le parcours du combattant des veuves de chahid Sexagénaires, octogénaires et même centenaires, ces veuves de chahid sont soumises à un véritable parcours du combattant pour se faire délivrer les pièces exigées pour le renouvellement de leur dossier afin de percevoir leurs pensions. Elles sont appelées à se rendre à la CNR puis à la Casnos pour retirer des attestations de non-perception au niveau de ces deux caisses puis aller à la mairie de leur résidence pour le retrait de la fiche individuelle et d'une attestation de non-activité salariale. Leur périple s'achève impérativement au niveau des recettes des contributions diverses de leurs circonscriptions pour l'obtention des extraits de rôle. Ces veuves, qui sont pour la plupart vieilles, malades et handicapées, éprouvent des difficultés à se déplacer notamment celles qui résident dans les communes éloignées et contraintes de se rendre à Mascara afin de satisfaire les exigences de l'administration. A. B.