Pour l'heure, point de conférences-débats ni encore moins de meetings populaires pour cette campagne électorale inhérente au scrutin partiel du 24 novembre dans cette coquette municipalité de Souk El-Tenine, dans la daïra de Maâtkas. Pourtant l'on a annoncé palpitante cette campagne qu'attend de pied ferme la population locale. Et d'aucuns ne peuvent expliquer pour le moment ce climat de morosité qui frappe de plein fouet cette “non-campagne”. De tous les candidats que nous avons eu à approcher, tous se rabattent sur ce travail de proximité qu'ils comptent mener alors que d'autres sont déjà sur le terrain. Actuellement, tous les états-majors des formations politiques en lice à savoir le FFS et deux partis de l'alliance présidentielle en l'occurrence le FLN et le RND, ont ouvert leurs portes, et les sièges du plus vieux parti de l'opposition et de l'ex-parti unique vivent au rythme des élections h24, excepté la formation de l'actuel chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, qui ne dispose toujours pas de siège. Il mérite de rappeler que ce parti se présente pour la première fois dans cette localité et demeure donc loin de pouvoir créer la surprise en face de ces ténors que sont le FFS et le FLN fort implantés dans cette région sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Ainsi, il est attendu à partir de ce week-end la visite de plusieurs responsables nationaux de ces trois formations. Des ministres, des députés FLN et RND ne tarderont pas à effectuer des virées dans la daïra de Maâtkas à en croire leurs candidats. Côté de l'opposition, on parle aussi de la venue des responsables du parti dans la localité. En tout état de cause, pour l'heure il n'y a ni trompettes, ni tambour battant comme c'est de tradition durant les scrutins d'avant les douloureux évènements qu'a vécus la Kabylie. On se contente pour l'heure du travail de proximité où les tractations et les coulisses au niveau des villages et des hameaux sont plutôt en vogue. M. Ouziane