Jeudi après-midi, le FFS a choisi l'un de ses bastions de la vallée de la Soummam, Tazmalt en l'occurrence, pour donner le coup de starter pour sa campagne électorale relative aux élections partielles du 24 de ce mois, mettant d'entrée de jeu le paquet avec la descente sur le terrain de son premier secrétaire, Ali Laskri et de plusieurs autres hauts responsables du parti. Entamé à 16 heures tapantes, le meeting qui a drainé près d'un millier de personnes, a débuté avec la présentation des candidats de la liste FFS pour l'APC de Tazmalt avec à leur tête, Achour Belkhichane, P/APC sortant et entrepreneur de son état, qui a d'ailleurs été le premier orateur à défendre son bilan et, surtout insister sur “la paix sociale retrouvée à Tazmalt” comme le plus grand acquis de son mandat et souligner “la volonté de son équipe d'assurer la continuité jusque en 2005”. Autre intervention remarquée, celle de Mohamed Djelmani, secrétaire fédéral de Ghardaïa qui a rendu un vibrant hommage au combat politique de la Kabylie avant d'émettre le vœu de devenir citoyen d'honneur de la ville de Tazmalt. Intervenant en dernier, Ali Laskri, premier secrétaire du parti, a plaidé pour “une véritable représentation politique et sociale” à travers ces élections communales. Fustigeant le pouvoir dont il dira que “c'est une machine de destruction massive”, il ajoutera qu'il faudrait “réhabiliter le politique aussi bien en Kabylie que dans toutes les régions du pays”. Il a également réaffirmé ce principe cher au parti d'Aït Ahmed, à savoir la primauté du politique sur le militaire. Plus loin, répondant implicitement au RCD sans le nommer, il dira que “ceux qui veulent aujourd'hui se rapprocher de nous sont de la police politique. Ils sont derrière le saccage de nos sièges et les insultes contre Aït Ahmed en 2002”. Il n'épargnera pas non plus le mouvement des archs en affirmant que la plateforme d'El-Kseur “est née dans les laboratoires du pouvoir”. Notons, pour finir, que le meeting s'est achevé à 19 heures sans incident notable et par une petite marche improvisée vers le siège du FFS. Djamel Alilat