En ouverture officielle de sa campagne électorale pour les partielles en Kabylie, le FFS a choisi de donner son coup de starter dans le troisième pôle d'agglomération de la Soummam, qui n'est autre que la ville de Sidi-Aïch en tenant, hier matin, un meeting populaire à la placette Mohamed-Boudiaf de la même ville. Un meeting animé par les candidats de la municipalité et le premier secrétaire fédéral du FFS de Béjaïa, M. Bouaïche. De prime abord, le premier responsable du FFS de Béjaïa a soutenu que la participation de son parti à ces élections partielles de Kabylie est “politique”. “À travers notre participation à ce rendez-vous électoral dans la région, nous voulons exprimer notre volonté politique de restituer les institutions locales aux mains des citoyens et de réhabiliter l'acte politique”, a déclaré en substance l'intervenant à l'adresse de son assistance peu nombreuse. M. Bouaïche estime que l'enjeu politique primordial, pour ne pas dire vital, pour le destin politique et démocratique de toute la nation est de faire participer massivement l'électorat de la région de sorte à déjouer le plan machiavélique du pouvoir .“Il faut faire en sorte pour éviter la tchétchénisation de la Kabylie”, a-t-il martelé au cours de son intervention. En plus de ses arguments politiques longuement développés, M. Bouaïche Ikhlef s'est également étalé sur le volet socioéconomique de la commune de Sidi-Aïch, notamment la gestion du foncier et du logement. Rendez-vous est donc donné par le parti à la population ce weed-end — aujourd'hui à El-Kseur et demain à Tazmalt — par la tenue de deux meetings populaires par les cadres du parti. L. Oubira