■ " Le développement du contenu local fait partie de la stratégie de Sonatrach", a déclaré, hier, Fatouhi Nasreddine, vice-président de l'Activité liquéfaction et séparation, à l'ouverture de la 2e semaine de la maintenance qui se tient jusqu'à demain au siège de la Division GNL et GPL à Aïn El-Bia, Oran. Ayant pour thème "Promotion du contenu local, usinage et fabrication des pièces de rechange", ces journées techniques ont été l'occasion pour le groupe Sonatrach de rappeler sa vision qui consiste à se recentrer sur ses métiers de base en investissant sur toutes les chaînes d'hydrocarbures avec le ferme engagement d'une création de valeur ajoutée en Algérie. Cette stratégie passe par l'implication au maximum de l'outil national de production dans ses investissements et dans ses plans de développement pour atteindre un taux de contenu local de 55% à l'horizon 2030. Un contenu local défini par la compagnie des hydrocarbures comme étant la valeur ajoutée créée en Algérie à travers, entre autres, le développement du tissu industriel national, ainsi que la création et le développement des compétences nationales. Dans son discours d'inauguration, Fatouhi Nasreddine est revenu sur cette sous-traitance nationale en précisant qu'elle peut évoluer de "la fabrication de pièces de rechange mécaniques de précision" vers d'autres secteurs, "tels que les cartes électroniques et tout ce qui est un peu plus compliqué". Pour lui, le développement de cet axe est un des objectifs pour lequel le P-dg du Groupe "a réalisé ce nombre important de contrats signés par différentes activités qui ont favorisé l'outil de production national". Il explique que "cette orientation stratégique ne peut pas réussir sans la participation des opérateurs nationaux qui ont également besoin de se développer". Une opportunité que leur offre Sonatrach, ajoute l'intervenant, "d'augmenter leurs qualifications". Pour illustrer sa vision de gagnant-gagnant, il indique que chaque activité de la compagnie possède des compétences spécifiques, alors que "depuis 2020, nous avons pu économiser énormément en devises et même en monnaie nationale". On saura ainsi que des pièces de rechange achetées au Japon sont dorénavant fabriquées par des opérateurs nationaux dix fois moins chères. Parmi ces pièces usinées, on cite, par exemple, des silent bloc, des pilotes mélangeurs ou encore des silencieux de vapeur et des tubes centraux pour filtre GPL et coalescer.