Le clan Aït Nouri n'est pas actuellement en contact avec le coach national, Djamel Belmadi, ou encore la FAF. Le père du latéral gauche franco-algérien de Wolverhampton, Rayan Aït Nouri, Farouk Aït Nouri, a réagi aux informations faisant état de son éventuelle sélection avec les Verts. Selon Mohamed Kaci Saïd, ancien joueur international, le clan Aït Nouri n'est pas actuellement en contact avec le coach national, Djamel Belmadi, ou encore avec la FAF. "J'ai effectivement discuté avec le père d'Aït Nouri pendant au moins 45 minutes, un enfant d'Alger qui est parti, il y a quelques années, vivre en France comme beaucoup de nos émigrés, il m'a affirmé que depuis un premier contact avec l'ex-président de la FAF, Kheireddine Zetchi et Belmadi en 2019 en marge de la rencontre amicale contre la Colombie à Lille, personne ne l'a relancé pour une éventuelle sélection en EN. Il m'a précisé d'ailleurs que la prise de contact a duré quelques minutes sans évoquer vraiment le sujet de la sélection de son fils", confie Kaci Saïd à Liberte, confirmant des propos tenus lors d'une émission sur la chaîne El Heddaf TV. Et d'ajouter : "Je ne peux pas vous dire d'ailleurs si ce joueur veut venir ou non en équipe nationale, mais il a tenu à préciser que depuis, ni la FAF ni Belmadi ne l'ont contacté." Lors de sa récente conférence de presse, le coach national, Djamel Belmadi, a affirmé pourtant avoir fait le nécessaire pour attirer certains joueurs binationaux pour renforcer les rangs de la sélection nationale, depuis son intronisation à la tête des Verts en août 2018. "Les bons joueurs, bien sûr que j'en veux, moi ; ils savent tous qu'ils auraient pu être d'un apport pour l'équipe d'Algérie. Ils ont tous été contactés. Ils ont des familles qui n'ont rien fait. Houssem Aouar par exemple, il savait tout. Il y en a plein dans ce cas", avait souligné Djamel Belmadi, sans citer les noms des joueurs ciblés. Toutefois, il est facile de les deviner ; il s'agit de Rayane Aït Nouri, Amine Gouiri, Yacine Adli, Romain Faivre, Michael Olise, Rayan Cherki, Billal Brahimi, Yasser Laroussi. Même s'il affirme à juste titre d'ailleurs qu'il ne suppliera personne, il a avoué qu'il travaille en silence dans ce dossier. Rayan Aït Nouri, qui fait partie des joueurs binationaux figurant sur la liste de Djamel Belmadi pouvant renforcer les rangs des Verts, a accordé récemment un entretien à la chaîne anglaise Sky Sports, dans lequel il a confessé que "jouer une Coupe du monde était hier un rêve d'enfant, mais aujourd'hui c'est devenu un objectif". "Je dois continuer à travailler dur pour espérer disputer les meilleures compétitions. Si j'ai la chance de la jouer pour un pays ou un autre, la France ou l'Algérie, ce serait un très grand honneur. Ce sont de grandes équipes et je suis fier de mes racines françaises et algériennes", avait-il indiqué. En clair, même s'il semble accorder sa préférence pour l'équipe de France où il a une mince chance en raison du fait que l'équipe de France possède un énorme vivier de talents au poste de latéral gauche à l'image de Lucas Hernandez, Ferland Mendy, Lucas Digne, Théo Hernandez, pour ne citer que ceux-là, Aït Nouri se rend disponible pour les Verts. Certes, ce sera sans doute un choix par défaut, mais il s'agit là d'une plus-value certaine sur le plan technique, notamment dans ce compartiment de jeu. Il faut noter enfin que Rayan Aït Nouri, né le 6 juin 2001 à Montreuil, a déjà évolué en équipe de France avec les sélections U18, U19 et espoirs. En raison donc de l'inévitable procédure administrative pour le changement de nationalité sportive exigée par la FIFA, la FAF n'a plus le temps pour le qualifier de toutes les façons pour les deux matchs de barrage pour le Mondial 2022, le 25 mars à Douala et le 29 du même mois à Blida contre le Cameroun.