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Les raisons "temporaires" du recul
PHENOMÈNE DE LA HARGA
Publié dans Liberté le 20 - 03 - 2022

En s'expliquant sur les origines de l'érection d'obstacles en béton au niveau des accès aux plages de la daïra d'Aïn Turck, le wali d'Oran avait évoqué le recul de la harga de plus de 70% depuis les côtes oranaises.
Il est indéniable que ce retrait trouve ses raisons dans ces pans de mur, cependant, il est encore trop tôt pour faire une première estimation chiffrée et penser que le phénomène de l'émigration clandestine est totalement vaincu.
En effet, les conditions climatiques et les exercices militaires conjoints dans les eaux méditerranéennes en ont découragé plus d'un.
Selon un professionnel de la mer, la météo qui sévit actuellement, et particulièrement ces derniers mois, en Méditerranée incite à plus de prudence parmi les harraga.
"Même si on a l'impression qu'il fait beau, la mer au large est perpétuellement en mouvement", explique-t-il. Des eaux dangereuses, notamment pour les petites embarcations munies de moteurs pas forcément puissants.
Par ailleurs, Francisco José Clemente Martin, du Centre international pour l'identification de migrants disparus (CIPIMD), a indiqué sur sa page Facebook la tenue, pendant plusieurs semaines, de "grands exercices militaires dans la zone d'Almeria et de Murcie" avec la participation des bateaux de Frontex (Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes). À ce propos, il appelle à la prudence.
En février dernier, l'armée égyptienne avait annoncé un exercice militaire avec l'Espagne en Méditerranée. Francisco José Clemente Martin a également informé sur la reprise de la harga d'ici sept à dix jours.
Pour rappel, le wali d'Oran s'était exprimé publiquement sur le bétonnage des accès à des plages de la daïra côtière d'Aïn Turck, expliquant que la décision de leur construction a été prise par la commission de sécurité "dans l'intérêt général".
Saïd Sayoud avait ajouté que "la pose de ces murs est une solution temporaire dictée par des considérations sécuritaires" afin de "lutter contre l'émigration clandestine". Il a précisé que "les accès bloqués sont ceux empruntés habituellement par les harraga pour acheminer la logistique nécessaire pour une traversée clandestine".
Il a tenu à rassurer les Oranais en assurant que ces obstacles seront supprimés dès que la situation s'améliorera. L'opération du bétonnage des accès à des plages avait, rappelons-le, commencé au niveau des plages de Trouville et de Bomo-Plage, avant de s'étendre vers la Grande-Plage, Bousfer-Plage et les Andalouses.
Si ces pans de mur ne sont pas érigés tout le long de la côte, ils concernent les escaliers donnant accès directement aux plages, qui peuvent être, théoriquement, utilisés par les réseaux de passeurs de harraga.
Ainsi, ces accès sont systématiquement condamnés des deux côtés, laissant une ouverture pour le passage d'une personne au maximum. Des espaces qui seront probablement placés sous vidéosurveillance, l'objectif présumé étant de créer un goulet d'étranglement à même d'interdire le passage aux embarcations des passeurs.

SAID OUSSAD


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