Présent à Oran lors de la première conférence internationale sur la recherche et le développement de l'activité Aval, le P-DG de Sonatrach, M. Meziane, a fait état des efforts de sa compagnie en matière d'investissements sociaux. Ainsi, l'orateur a déclaré que dans le cadre du développement durable, la Sonatrach avait consenti un investissement de 500 millions de dinars en direction des populations du sud du pays, plus particulièrement au niveau des régions de Timimoun, Djanet, etc. “Dans le cadre du développement durable et de l'assistance à la population, nous avons consenti des investissements sociaux dans le secteur de l'agriculture, de l'hydraulique et nous assurons des formations aux jeunes leur permettant d'avoir des outils de travail”, a expliqué M. Meziane. L'objectif de Sonatrach dans cette démarche, adoptée depuis longtemps par des grands groupes pétroliers dans le monde suite à la pression des écologistes et des ONG, est de permettre aux populations qui vivent aux abords des grands gisements pétroliers et gaziers “d'avoir une activité durable dans le temps pour qu'elles puissent subvenir à leurs besoins et ne pas rester assistées”, a encore ajouté notre interlocuteur. Une somme qui est juste conséquente aux bénéfices de la compagnie nationale. Dans ce programme d'investissement social qui a démarré en 2001, figurent des actions comme l'électrification de 18 coopératives familiales, la fourniture de générateurs électriques pour des déchrates isolées. Dans le cadre de la mise en valeur de périmètre agricole à travers 6 wilayas du Sud, Sonatrach a permis la réalisation de forages et la construction de 152 bassins. Par ailleurs, sur un autre plan, M. Meziane a rappelé que la politique et la stratégie de Sonatrach ont permis, entre autres de mettre en place un programme d'investissement de plus de 200 millions de dollars pour la réduction des gaz torchés et l'extinction des torches à l'horizon 2009. Ce sont les gisements pétroliers et gaziers du Sud qui sont prioritairement concernés. Pour ce qui est de la zone industrielle d'Arzew, là aussi des efforts ont été consentis, aboutissant depuis la rénovation du complexe GNL à une autoconsommation du gaz CO2 de l'ordre de 30%. Pour ce qui est encore de la délocalisation de la ville de Hassi-Messaoud et le règlement de la même problématique à Hassi-R'mel, Hassi-Berkine, l'Etat est en train d'élaborer les textes réglementaires permettant le lancement des opérations. Mais cela risque de prendre des années. Quant aux zones de Skikda et d'Arzew bien que leur situation ne soit pas semblable aux villes implantées dans le Sud, il est prévu également des opérations de sécurisation de la population. F. Boumediene