Mouldi Aïssaoui, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, que beaucoup considèrent comme le potentiel successeur du président sortant, Mohamed Raouraoua, à la tête de la FAF, n'a pas encore annoncé sa candidature. M. Aïssaoui a déclaré au cours d'une conférence de presse, tenue à la maison de la presse Tahar-Djaout, “n'avoir pas encore pris de décision quant au sujet de sa candidature”. Et d'ajouter : “J'avoue, franchement, que pour le moment cela ne m'intéresse pas.” Mais l'ex-patron de la FAF laisse la porte ouverte. Car, il n'écarte pas l'éventualité de sa présentation aux prochaines élections de la fédération. “Je ne veux pas m'aventurer comme ça. Sans les garanties nécessaires. Mais si je constate qu'il existe une réelle dynamique de redresser le football national, je suis prêt à me présenter. Non pas uniquement à la présidence de la FAF, mais je suis disposé aussi à participer s'il y a un projet concret qui soit compatible avec le mien”, sans se soucier trop des délais de dépôt des candidatures, à la veille de sa date finale. À ce titre, le conférencier estime qu'il faudra prendre le temps nécessaire pour trouver les solutions possibles. Interpellé par les journalistes si son incertitude a un rapport avec la décision des pouvoirs publics, M. Aïssaoui a rétorqué : “Les pouvoirs publics sont des artisans indispensables de la réussite, mais je le dis clairement, je n'attends un signe de personne.” L'ancien patron du MJS, qui a été évincé de son poste à la FAF avant le terme de son mandat, a affirmé qu'aucune loi ne lui interdit de postuler à la présidence de la fédération. “Je connais bien la loi. Je suis un membre de droit qui paye ses cotisations. Il n'y a rien qui me l'interdit”, déclare-t-il. Evoquant les sanctions que risque la FAF de la part de la FIFA à propos de l'application du décret gouvernemental 05-405 régissant les fédérations, le conférencier a déclaré : “Je me demande pourquoi lorsque j'ai été évincé injustement de la présidence de la FAF, personne n'a crié au scandale ? Je n'ai, en tout cas, pas osé solliciter Blatter pour intervenir car il s'agit de l'intérêt de mon pays. Vous vous trompez, la FIFA ne peut rien contre l'Algérie.” M. B.