C'est aujourd'hui à 17h qu'arrivera à terme la date limite fixée pour le dépôt des dossiers des candidatures pour les élections de la FAF, prévues pour le 23 janvier prochain. Jusqu'à hier, la commission de préparation de l'assemblée générale élective, présidée par M. Saïd Amara, n'a enregistré qu'une seule candidature, celle de Hamid Hadadj, vice-président de la Ligue nationale. L'autre candidat annoncé par la presse, en l'occurrence l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Mouldi Aïssaoui, s'affairait hier encore à finaliser sa liste pour le bureau fédéral, d'autant plus qu'au fil des jours, des défections surviennent sur cette même liste. En effet, l'ancien membre du bureau fédéral, M. Ali Baameur, qui avait donné initialement son accord à Aïssaoui afin d'intégrer sa liste, a fini, hier, par se raviser. Il est presque de même pour M. Chaâbane Abdelkader, ancien président de la CCA, à qui on prête aussi l'intention de se porter à nouveau candidat au scrutin fafien. C'est dire que pour Aïssaoui, la difficulté réside dans la frilosité de plus en plus apparente des membres de l'assemblée générale de la FAF à se porter candidats sur telle ou telle liste. Selon des indiscrétions, Aïssaoui puiserait beaucoup dans la liste des désignés du MJS qui n'a pas été, du reste, rendue publique. Les noms de Seridi, Atoui, Kalem, Mellakssou, Laïb, le Dr Hanifi, le député Mourad Boutadjine, Réda Abdouche et de Mourad Laouadi, ex-president du club de Bir Mourad Raïs formeraient, selon notre source, la liste de M. Aïssaoui. Cette liste reste tributaire de l'aval de la commission de préparation de l'AGE, car il faut savoir que, selon les statuts de la FAF, M. Aïssaoui n'est pas éligible. En effet, ayant été “démis de ses fonctions” de la FAF par les pouvoirs publics au lendemain du désastre face au Kenya (éliminatoires du Mondial-1998), Aïssaoui n'a pas obtenu donc le quitus de l'assemblée générale de la FAF et encore moins fini son mandat. Cette “faille” justement tombe sous le coup de la loi fafienne. Selon les statuts actuels de la FAF, article 47, un ex-président ou membre du bureau fédéral ne peut être éligible que s'il a obtenu le quitus de l'AG à la fin de son mandat. Même si Aïssaoui passe par la fameuse liste des experts du MJS, il ne pourra pas participer aux élections Par ailleurs, il faut savoir aussi que même la liste de M. Hadadj a connu une défection, celle de kheddis Mohamed qui pourrait même rejoindre Aïssaoui. On verra plus clair aujourd'hui, à la conférence de presse de la commission de préparation de l'AGE. S. B.