Mouldi Aïssaoui, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et président de la Fédération algérienne de football (FAF), a donné, mardi dernier, une conférence de presse à la salle de conférence Tahar Djaout à la maison de la presse. L'ancien patron de la fédération a axé son intervention préliminaire sur l'épisode du refus d'intervention, lors de la dernière assemblée générale, qui lui a été signifié par le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua. L'intervenant dira à ce sujet : « Pendant la durée du mandat du bureau fédéral sortant, je me suis abstenu de tout commentaire. Je n'ai jamais exprimé une opinion pour ne pas gêner les gens qui travaillaient. L'assemblée générale est un espace de dialogue et de concertation, malheureusement, le point d'ordre que j'ai demandé n'a pas reçu de suite. Pis encore, j'ai été l'objet d'une agressivité caractérisée et gratuite. L'article 12 par lequel on m'a privé de m'exprimer a été mal interprété volontairement par le président de la FAF. Concernant le bilan de la FAF, j'avais des appréciations à faire. » Par la suite, il qualifia la gestion de la FAF « d'approximative, d'irresponsable et de catastrophique, malgré les moyens importants mis à la disposition du bureau fédéral et la sollicitude des pouvoirs publics ». Mouldi Aïssaoui s'est ensuite penché sur les résultats techniques des sélections, disant qu'« ils ne sont pas le fruit du hasard », tout en ajoutant que « la fédération n'est pas seule responsable du marasme du football algérien ». Lors du débat, il n'a pas exclu qu'il présentera sa candidature à l'élection au poste de président de la FAF, tout en précisant : « Je ne m'engagerai que si le projet est fiable, réaliste et s'inscrit dans la durée. Si je ne suis pas convaincu que je peux jouer un rôle à la hauteur des attentes, je resterai chez-moi. »