L'ouverture du colloque international sur le générique de “lmage et citadinités” a eu lieu, hier, à l'Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme (Epau). Cette rencontre a regroupé plusieurs experts algériens et internationaux sous l'égide du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. “Ce colloque envisage la question du patrimoine à partir de perspectives interdisciplinaires qui ne sont pas uniquement dirigées vers la conservation des sites ou de l'architecture de 1830 à 1962”, a déclaré Mme Leprun, professeur des universités d'architecture et directrice Images Bordeaux III. Ce colloque, qui durera deux jours, traitera également du sujet de la connaissance de la ville dans ses aspects multiformes, son patrimoine architectural, son urbanisme et ses arts. Celui-ci s'inscrit dans le prolongement de la coopération et dans le cadre du développement d'un programme CMEP de coopération universitaire interdisciplinaire. “Ce colloque suggère une réflexion collective visant une interprétation de la ville à partir des convergences disciplinaires et d'objets théoriques qui feront appel aux sciences de l'art, de l'anthropologie visuelle et de l'ethno-esthétique”, dira M. Brahim Otsmane, chef de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur. Interrogé sur le but de ses recherches, le Pr Leprun dira : “C'est une recherche scientifique qui consiste à revoir l'architecture de l'époque coloniale”, elle précise, par ailleurs, qu'aucun document n'existe traitant de l'architecture de cette époque. “Il est légitime de faire ce travail du point de vue historique”, a-t-elle ajouté. Selon les experts présents lors de cette rencontre, la ville véhicule un ensemble d'images à travers lesquelles les citadins devraient se reconnaître puisqu'ils produisent eux-mêmes les images de la ville. N. A.