Une semaine après le scrutin du 24 novembre 2005, le RCD de Béjaïa a réuni, jeudi dernier, ses élus locaux (APC et APW) pour faire le point sur la situation post-électorale de la scène politique régionale et donner les orientations du parti en ce qui concerne le rôle que devra jouer chaque élu au sein de son assemblée. Présidée par le numéro 2 du RCD, M. Djamel Ferdjellah, cette rencontre qui a vu la participation aussi de nombreux cadres et militants issus de différentes communes de la wilaya, a permis à tout un chacun de s'imprégner des recommandations et autres consignes de la direction du parti, invitant les élus du RCD à rester à l'écoute du citoyen et à faire preuve de loyauté et de dévouement. Revenant sur le cas des huit communes où le RCD est en ballottage avec d'autres formations politiques, l'ancien député de Béjaïa affirmera que “nous sommes victimes de la jeunesse de nos candidats. Car, nous avons perdu des APC à cause de ce critère d'âge. C'est vraiment aberrant !” Certains élus, à l'image de ceux de la commune de Toudja, ont tenu à dénoncer “les incohérences” de la circulaire du ministère de l'Intérieur datant de 1997, qui avait institué à l'époque ce critère d'âge comme élément départageant les listes ayant eu le même nombre d'élus au sein des assemblées locales. Abordant la lancinante question d'éventuelles alliances avec d'autres formations politiques, le premier vice-président du RCD déplore que “le FFS oppose un niet catégorique à nos appels à l'union, en rejetant toute idée de rapprochement entre les deux partis”. L'orateur tient, néanmoins, à informer l'assistance que “le RCD a décidé de s'allier avec les hommes honnêtes et intègres qui sont prêts à collaborer dans la transparence et la lucidité”. KAMEL OUHNIA