C'est mercredi dernier que l'administration locale de Béjaïa a effectivement procédé, à Akbou, à l'installation des maires fraîchement élus lors des élections partielles en Kabylie du 24 novembre dernier. Comme des alliances s'imposent pour tout un chacun des forces politiques dans la majorité des assemblées élues, APC et APW, la fédération du FFS de Béjaïa a réuni, ce jeudi, au collège syndical de Béjaïa (UGTA) l'ensemble de ses nouveaux élus de la région avec les premiers secrétaires de section des communes pour débattre en commun accord de la stratégie d'alliance à arrêter dans l'installation des assemblées locales et, du coup, évaluer les résultats enregistrés par leur parti dans sa compétition électorale de ces partielles en Kabylie. Après un débat houleux de la réunion, il ressort que le parti a préféré, apprend-on de sources indiscrètes, laisser le libre choix à ses élus, avec consentement des sections des communes, de contracter des alliances du cas par cas avec d'autres forces politiques dans l'installation des assemblées locales. Elle est la stratégie d'alliance à laquelle a convenu le parti de Aït Ahmed à Béjaïa et confirmée par son premier fédéral de wilaya, M. Bouaïche Ikhlef. Néanmoins, des sources indiscrètes affirment aussi que l'alliance entre leur parti et celui du RCD ne doit être passée qu'en cas d'un éventuel blocage de l'assemblée. En outre, nos sources précisent aussi qu'un accord d'alliance avec l'une des listes d'indépendants APW, celle conduite par M. Houassin, est scellé tout en lui accordant la première vice-présidence de l'APW. Le FFS qui ne s'est adjugé qu'une majorité relative, 18 sièges sur 43, est contraint de passer une alliance aussi avec l'une des forces politiques élues à cette assemblée. Avec cette stratégie d'alliance du FFS, laissant le libre choix à ses élus, à vrai dire, il en est un, le rapprochement entre le RCD et le FFS restera un vœu pieux pour les deux bases militantes des deux partis. L. Oubira