Il trouve là un choix tout indiqué puisque les indépendants n'ont pas de coloration politique. C'est aujourd'hui en début d'après-midi, soit après l'installation dans la matinée de l'APC de Béjaïa, que les autorités de wilaya feront de même pour celle de l'APW. Le FFS, qui compte 16 sièges, va devoir contracter une alliance avec un partenaire élu pour prendre la présidence. Sachant que les directives de la direction nationale préfèrent des alliances en priorité avec les indépendants, on croit savoir qu'afin de prendre la présidence de cette institution, le Front des forces socialistes va s'appuyer sur la liste indépendante, qui comprend 4 sièges. Ce regroupement permettra une majorité en mesure de faire aboutir les aspirations du plus vieux parti d'opposition, dont les résultats escomptés lors du scrutin partiel sont loin de satisfaire, notamment dans cette assemblée où le parti d'Aït Ahmed comptait rafler le mise. Outre le fait d'obtempérer aux directives de la direction nationale qui se concentre où il s‘agit de tisser les alliances avec les indépendants, le FFS de Béjaïa trouve là un choix tout indiqué puisque les indépendants n'ont pas de coloration politique. Selon la même source les tractations menées avec la liste indépendante conduite par M. Houassine se sont soldées par un partage de pouvoir qui se traduirait dans les faits par une présidence revenant au FFS et une vice- présidence à son partenaire indépendant. Partant le RCD, le FLN et le MNA avec respectivement 10,07 et 4 sièges se retrouveraient dans l'opposition. Cette position, estiment-on, n'a de sens que celui d'un rejet des avances du RCD avec lequel un accord global est mathématiquement possible. Au niveau des assemblées communales, le FFS reproduira à coup sûr le même schéma d'alliances. Hormis huit APC, dont six FFS et deux pour les indépendants, les quarante-quatre autres communes de la wilaya n'ont pas dégagé de majorité absolue et nécessitent par conséquence un tissage d'alliances conformément aux directives de la direction nationale. Au niveau de la commune de Bejaia même si le FLN disposait de la présidence, le fonctionnement resterait suspendu au gré des alliances qu'il aura à contracter avec les listes présentes avec pratiquement le même nombre de sièges. Si le FFS exclut une coalition avec le RCD, c'est le FLN qui voit la pression faite sur lui au lendemain des résultats baisser d'un cran. A ce niveau toutes nos tentatives d'en savoir plus sur ce cas de figure ont été vaines. Pa r ailleurs, le nouveau président de l'APC de Sidi Aïch issu des élections locales du 24 novembre dernier a été installé dans ses nouvelles fonctions ce samedi matin par Mme la secrétaire générale de wilaya accompagnée par le chef de daïra de la circonscription de Sidi Aïch. Le Dr Brahiti Malek qui a triomphé de ces joutes électorales en raflant 4 sièges sur les 9 que compte la municipalité avec la liste indépendante «espoir», a saisi l'opportunité offerte par cette installation pour lancer un appel aux citoyens de la ville et particulièrement aux représentants des comités de quartiers, d'organisations, aux responsables locaux, aux élus des partis d'opposition pour conjuguer leurs efforts autour de la nouvelle assemblée pour sortir la ville de Sidi Aïch de son marasme économique et socioculturel. Demain (dimanche), Mme la secrétaire générale de la wilaya de Béjaïa, conjointement avec le chef de la daïra de Sidi Aïch, procèderont à l'installation des nouveaux maires de Tinebdar et de Tifra, tous deux élus également sur des listes sans étiquettes (indépendants).