“Les élections de la fédération algérienne de football (FAF), prévues le 22 décembre prochain, n'auront pas lieu si celle-ci ne se conforme pas aux nouveaux statuts régissant les fédérations sportives”. Cette déclaration est la réponse de M. Yahia Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports, à la question posée par le journaliste de Liberté à la station thermale de Hammam Melouane lors de la visite de travail que le représentant du gouvernement a effectuée, hier, à travers les communes de la wilaya de Blida. Le premier responsable du secteur de la jeunesse et des sports déclarera : “La fédération algérienne de football ne peut pas être au dessus de la loi. Elle doit se conformer aux nouveaux textes avant de tenir son assemblée générale élective (AGE).” Répondant à la question de savoir si la FAF pouvait prétendre à l'année de grâce prévue par la réglementation, notre interlocuteur dira : “Cette mesure concerne les fédérations sportives élues en 2004.” Et d'ajouter : “Ce n'est pas le cas de la FAF dont la composante a été élue en 2001 pour un mandat olympique de quatre années qui devait prendre fin logiquement en 2004. Par quel miracle l'équipe dirigeante de la FAF s'est maintenue une année supplémentaire ? Actuellement, la FAF n'est pas conforme même avec les anciens textes. Si au moins des résultats positifs avaient été enregistrés.” Le ministre de la jeunesse et des sports tient à nous affirmer “il est temps que les choses changent dans le secteur. Notre pays doit se positionner dans le concert des nations dans toutes les disciplines sportives. Telle est la volonté du président de la république et du gouvernement algérien. C'est aussi le souhait de tout le peuple algérien”. Evoquant l'éventuelle sanction de la puissante fédération mondiale de football, M. Yahia Guidoum dira : “Qu'est-ce qui donne le droit à la FIFA de sanctionner un pays ? En vertu de quelle logique peut-elle justifier une telle démarche ? Peut-elle s'autosaisir ?” A. Achour