Les travailleurs des corps communs de l'éducation et de la formation professionnelle de la wilaya de Béjaïa ont observé, hier, devant le siège de la direction de l'éducation, un rassemblement en guise de protestation contre leur situation socioprofessionnelle. Le rassemblement de cette catégorie de travailleurs de l'éducation et de la formation a été organisé sur fond de deux jours de grève, hier et avant-hier, initiée par leur syndicat UNPEF, Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation, organisation syndicale affiliée à l'UGTA. L'action de protestation a été décidée par le conseil de wilaya de leur syndicat, tenu le 21 du mois passé, au lycée technicum d'Ihaddaden de Béjaïa au cours duquel les syndicalistes ont longuement passé en revue leurs préoccupations. Pas moins de 21 revendications ont été mises en avant par leur conseil syndical de wilaya dont principalement “l'abrogation des fameuses circulaires 1 423 et 1 273” et “de l'article 87 bis de la loi 90-11” en sus de celles de “la généralisation de la prime de rendement à 40% de tout le personnel”, “de l'intégration des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation dans le décret n°90-49 du 6 février 1990”. Pour revenir aux deux premières revendications, l'abrogation des circulaires 1 423 et 1 273 et de l'article 87 bis de la loi 90-11, il y a lieu de souligner, à ce sujet, comme nous précise l'un des syndicalistes de l'UNPEF, que les circulaires stipulent l'interdiction aux directeurs de l'éducation de nouveaux recrutements même après le départ en retraite de certains OP, ouvriers professionnels, et le décret 87 bis de la loi 90-11 la permanisation. “Tu peux exercer en tant qu'ouvrier professionnel des années et tu ne seras jamais titularisé”, nous a déclaré un OP au cours de leur rassemblement. L. OUBIRA