Les Etats-Unis souhaitent voir l'Algérie devenir un facteur de stabilité dans sa région, stratégique à plus d'un titre. Dans une déclaration à la chaîne III, l'ambassadeur américain à Alger, Richard Erdman, a indiqué que la coopération entre Washington et Alger dans la lutte antiterroriste est particulièrement exceptionnelle et qu'elle est très appréciée par les autorités américaines. “L'Algérie est parmi nos premiers partenaires dans la lutte contre le terrorisme”, devait-il souligner, précisant que son pays estime qu'il est pour lui stratégique que l'Algérie soit “un espace de stabilité, de démocratie et de prospérité”. Aux yeux de Washington, l'Algérie doit devenir un facteur de paix et de stabilité dans la région ainsi qu'un partenaire de plus en plus important dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le diplomate américain, qui s'est félicité de la victoire de l'Algérie contre le terrorisme, a encore noté que l'Algérie comme les Etats-Unis, a compris que la lutte contre ce phénomène n'est pas seulement une lutte de nature militaire ou sécuritaire, mais un combat multiforme, qui intègre d'autres éléments, à commencer par les racines de ce fléau. Evoquant la région du Sahel saharien, menacée par le terrorisme qui ambitionne d'en faire un fief, Richard Erdman a souligné que les Etats-Unis entreprennent des efforts pour renforcer la capacité militaire et politique des pays de la région, afin de les aider à se protéger plus efficacement contre le terrorisme. Concernant le nombre de visas américains délivrés depuis le 30 novembre dernier, date de l'établissement de visas américains au niveau du consulat américain à Alger, Erdman a révélé que quelque 3 000 visas ont été accordés, affirmant que ce chiffre va augmenter. L'ambassadeur a, par contre, reconnu que le volume des investissements us en Algérie, estimé à quelque cinq milliard de dollars, est “très modeste” alors que le marché algérien présente beaucoup d'opportunités. Pourquoi les hommes d'affaires américains ne se bousculent-ils pas à Alger ? La question est sans réponse. D. Bouatta