Peut-on dire, aujourd'hui, que le football est une science exacte ? Peut-on aussi avancer le résultat d'un match d'emblée avant même qu'il ait lieu ? Hélas non ! Et pour cause. Qui aurait misé, ne serait-ce qu'un moment, sur un nouveau-né parmi l'élite nationale, ce “petit” “grand”, le Paradou AC, créé il y a à peine une décennie, qu'il allait mettre en cause tous les calculs des adversaires de ce nouveau promus de la DI ? Quel est le secret de la réussite des poulains des Zetchi ? Quelles recette ont-ils mijotée pour arriver à ce stade de la réussite ? Avec un si maigre budget annuel qui est en deçà des autres clubs prestigieux, le Paradou AC bouscule la hiérarchie en s'imposant comme un grand parmi les grands. En effet, il évince le leader, la JSK, avec un résultat sans appel (3-0) ; il fustige le grand MCO. Et à domicile s'il vous plaît ! (6-2). Le PAC a délogé l'ASO Chlef (1-0 ). Est-ce un hasard ou le fruit de tout un travail effectué par l'ensemble du collectif de la famille paradousienne ? En mise à jour du calendrier de la D1, c'était au tour d'une autre grand cylindrée, le CR Bélouizdad, qui est tombée dans le piège, “peut-être” de la facilité et la légèreté ou de la sous-estimation de l'adversaire, car comme dit le proverbe populaire on ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Peut-être que la réussite des petits clubs tels que le Paradou AC est due à une stabilité de l'encadrement et surtout que la politique de vedettariat ne fait pas partie du jargon footbalistique chez les frères Zetchi et leur club qui ne cesse d'étonner plus d'un. Encore une fois, un petit club tel que le Paradou AC donne des leçons à des grosses cylindrées. Nasri F-SA