Après la guigne des blessures, les choses semblent aller mieux pour les Sanafir après le nul ramené d'Oran. Reste le problème crucial du manque d'argent, ce qui a incité le président à lancer un énième cri de détresse. “Pour l'heure, les choses ne bougent toujours pas. Nous sommes toujours au stade des promesses. À ce rythme, nous allons même perdre cette argent qui nous revient de droit. Au moment où tous les clubs ont vu leurs caisses renflouées, nous, nous sommes sans le sou. Ce n'est pas normal”, dira-t-il. En effet, les subventions étatiques en souffrance risquent d'être perdues pour le CSC, si elles ne sont pas débloquées avant la fin décembre. Pourtant, une solution a été trouvée par les responsables de la ville concernant la subvention de l'APC, qui ont demandé à Ghoualmi de convaincre le président sortant de signer un engagement concernant les 800 millions déboursés la saison dernière, mais pas du tout justifiés par rapport au contrat-programme, comme nous le dira Ghoualmi : “Le problème de l'ex-président ne me concerne pas, car la saison dernière, Khettabi s'est vu attribuer 800 millions de centimes sur un contrat-programme afin de réhabiliter le restaurant et l'hôtel, mais l'argent a été déboursé autrement, ce qui fait qu'il n'a pas été justifié vis-à-vis des autorités, d'où le problème du blocage. Malgré cela, nous avons pu trouver une solutions, à savoir que Khettabi s'engage par une lettre écrite à dire que, vu la situation du club la saison dernière, qui luttait pour la survie en DI, l'argent a été alloué aux joueurs pour sauver le club , c'est tout . Mais Khettabi refuse toujours de signer.” Le CSC ne va certainement pas bénéficier de l'aide étatique. Par ailleurs, Mehdaoui se réjouit de pouvoir compter sur l'ensemble de son groupe ou presque, puisqu'il pourra compter sur Medjoudj, Gahch et Fenier qui ont manqué à leurs camarades, de même que les deux blessés face au MCO, à savoir Derrahi et Laâmèche qui seront bons pour le service contre l'US Biskra. Ainsi, hormis Sedrati Zoheïr et Irmel, qui souffrent tous deux des adducteurs, les autres joueurs semblent avoir récupéré plus tôt que prévu. Zedam a ôté le plâtre et a commencé la rééducation. Bouferma souffre toujours du genou, mais sera prêt pour le match de jeudi. “Je dois dire que je suis content de pouvoir bénéficier de l'ensemble de mon groupe, je ne vous cache pas que j'avais des appréhensions concernant l'absence de ces joueurs. Je dois dire aussi que les remplaçants n'ont pas démérité.” Merrahi et Hanniched partants Alors que l'on pensait que les choses se s'étaient arrangées, surtout après la réconciliation organisée par le président, il semble qu'elles se sont de nouveau envenimées, puisque les deux adjoints de Mehdaoui n'ont pas fait le déplacement à Oran. Il semble que le divorce avec le CSC est bel et bien consommé. “Moi, j'ai tenu à mettre les points sur les i avec le président et je le mets au défi de prouver que je ne l'ai consulté pas dans notre travail”, martèlera Mehdaoui. Ainsi, il semble que le divorce est bel et bien consommé vu leur absence lors de la séance de reprise. H. SAMIR