L'entraîneur du MO Béjaïa se trouve véritablement devant un dilemme et se dit navré de la situation qui prévaut au sein du club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa, oublié des dieux, notamment concernant les moyens qui ne suivent pas. Talah Hamid continue contre vent est marée son travail, mais jusqu'à quand ? C'est la question qui taraude l'esprit des Crabes. “Après la rencontre face à l'OMR où mon équipe a été amoindrie, nous sommes actuellement en train de préparer le match de vendredi at home face à Mostaganem qu'on doit absolument gagner. Vous savez, il n'y a pas le feu si les moyens suivent”, nous dira notre interlocuteur . Il ne manquera pas d'ajouter au sujet de son club : “?coutez, les joueurs ont montré de réels progrès mais les moyens ne sont pas là. Il faut absolument trouver une solution au plus vite, il y va de la survie de ce club. Les joueurs ont besoin d'être régularisés, certains sont pères de famille, ils ont besoin d'aide.” S'agissant de son avenir, et devant toutes ses “carences”, Hamid Talah avouera attendre encore avant de se prononcer mais appelle néanmoins tous les concernés à se mobiliser. “Nous sommes en train de travailler mais il faudrait que tout l'entourage du club s'y mette et aide l'équipe. Pour ma part, j'attends toujours que les choses bougent enfin”, conclut-il. ? noter que la défaite, concédée par les Vert et Noir la semaine dernière, a fait monter encore au créneau les fans du club. Ce dernier se trouve désormais à la dernière place du classement général avec sept points. Une situation qui a empiré avec le retrait annoncé du président Zahir Benai. Ce qui démontre encore une fois que le MO Béjaïa est dans une mauvaise passe et seul un sursaut d'orgueil pourrait sauver cette équipe populaire d'un naufrage certain. Qui est responsable de cette situation ? Où sont les enfants de ce club qui se bousculaient au portillon lors des différentes assemblées ? Des questions qui reviennent plus que jamais au-devant de la scène à Béjaïa. Même sur le plan technique, la guigne poursuit cette équipe car elle se verra amoindrie avec l'indisponibilité de Naït Yahia et Bensaïd mais aussi Saïhi, Rezig et Koudache, qui, eux, songent carrément à quitter un navire qui chavire. Qui sauvera désormais la maison des Crabes ? A. HAMMOUCHE