Les participants à un séminaire ont mis l'accent sur la bonne gouvernance dans la gestion de ces projets et ils ont appelé à l'organisation des cycles de formations au profit des jeunes entrepreneurs de l'Ansej. Les différentes organisations impliquées dans le soutien des jeunes dans leurs projets d'investissement s'attellent à renforcer les capacités managériales des chefs de microentreprise pour faire face aux nouveaux défis, et ce, au cours d'un séminaire organisé à Alger par la Fédération nationale de soutien à l'investissement des jeunes (FNSIJ), en partenariat avec l'Ansej, l'Union européenne et la fondation Friedrich-Naumann. Ces organisations ont mis l'accent sur la bonne gouvernance dans la gestion de ces projets. Pour cela, elles ont appelé à l'organisation des cycles de formations au profit des jeunes entrepreneurs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej). Ce type de formation doit porter, notamment, sur les domaines du management marketing, gestion, communication, la négociation de contrats commerciaux et sur l'organisation de l'entreprise. Les recommandations sanctionnant les travaux de ce séminaire ont mis en exergue l'importance d'organiser des séminaires spécifiques sur les thèmes relatifs à la bonne gouvernance, notamment, ont-ils ajouté, la communication et la planification dans le développement des microentreprises. Les différents participants à cette rencontre, s'accordent à dire qu'il est plus que nécessaire de renforcer la création de partenariats entre la FNSIJ, la fondation Friedrich-Naumann, l'Union européenne et les différentes organisations patronales étrangères de jeunes. Dans ce contexte, il est envisagé la mise en œuvre d'échanges d'expériences dans le domaine de la formation et du commerce. Les présidents des associations régionales, relevant de la FNSI, qui ont pris part au séminaire, ont souligné la nécessité d'orienter les microentreprises locales vers les métiers et spécialités répondant le mieux aux spécificités de chaque région. à ce propos, elles déplorent le peu d'intérêt manifesté à l'agriculture et à l'élevage en particulier en dépit de la vocation agropastorale de plusieurs régions du pays. Il est indispensable, selon eux, d'encourager les programmes d'élevage et de prendre des mesures destinées à développer ce type d'activité au regard de son importance dans le développement local et national. Pis, il a été constaté un manque de microentreprises qui se spécialisent dans l'élevage et l'aviculture. Les banques ont été également interpellées par les participants au séminaire pour qu'elles multiplient les aides au profit des jeunes désirant investir dans ce domaine. Quant aux responsables concernés, ils doivent, recommandent-ils, faciliter aux jeunes les procédures de création de microentreprises dans les différents secteurs industriels. Selon un des intervenants, il a été créé environ 2 000 microentreprises dans le cadre de l'Ansej, ayant touché aux différents domaines. Par ailleurs, les sciences sociales occupent une place centrale pour la gestion d'une organisation dans la mesure où le management est une pratique sociale qui vise le bon fonctionnement d'une entreprise. C'est ce qu'a indiqué jeudi M. Jean-François Chanlat, professeur à l'université de hautes études commerciales à Montréal (Canada). Au cours d'une conférence sur son livre Les sciences sociales et le management : plaidoyer pour une anthropologie générale, M. Chanlat a plaidé pour le développement des outils de management qui sont propres à la société et pour une organisation d'entreprise qui tienne plus compte des êtres humains. Ce spécialiste des sciences de l'administration, a relevé le rôle des sciences sociales dans le management en montrant les spécificités de chaque société. Ce qui permettra ainsi, aux gestionnaires qui doivent être “indépendants d'esprit”, a-t-il souligné, de créer, d'innover et de servir la société par la mise en place de systèmes de gestion d'entreprises spécifiques à celle-ci (société). Synthèse Badreddine K.