La frustration est grande chez les 38 bénéficiaires de logements sociaux participatifs censés être financés en partie par le Fonds national de péréquation des œuvres sociales à hauteur de 250 000 DA pour chaque bénéficiaire. Lancés en 2003 dans la cité des bains au profit des fonctionnaires considérés comme une catégorie à bas revenu, les travaux portant sur la réalisation de ces 38 logements ont été achevés alors que leur distribution tarde à se manifester. La raison de ce retard est due au refus catégorique des bénéficiaires de verser la troisième tranche du prix du logement comme exigé par l'Opgi. Convaincus du bien fondé de leur décision, les 38 bénéficiaires ont adressé leurs doléances à tous les niveaux de la hiérarchie administrative y compris la présidence de la République pour faire entendre leur voix. De son côté, M. Saber, directeur de l'Opgi de la wilaya de Aïn-Témouchent, nous apprendra que les 38 logements font partie d'un programme LSP même s'il reconnaît qu'il s'agissait au départ d'un programme LSP/Fnpos. “Après le désaccord enregistré entre le Fnpos et l'Opgi nous étions obligés de reconvertir le projet en LSP avec la seule participation de l'Etat de l'ordre de 500 000 DA par bénéficiaire, le reste sera financé par ce dernier comme prévu dans le contrat d'engagement que les concernée ont signé”, précisera M. Saber. Ce qui n'est pas de l'avis des bénéficiaires qui, selon l'un d'eux, ont été bernés car ils ignoraient que le Fnpos s'était retiré du processus de financement. “Les bénéficiaires qui ont adhéré à ce programme LSP/Fnpos, à la faveur de la note du wali, n°771 du 21/04/2003, ont déjà contracté des prêts auprès des banques et ne peuvent prétendre à une rallonge. Ce qui a obligé certains à se désister”, nous révélera l'un des bénéficiaires. M. Laradj