Pas moins de 50 000 personnes bénéficieront, à partir d'aujourd'hui, du dépistage du diabète à l'est du pays, et ce, dans le cadre d'une opération nationale soutenue par le département de Amar Tou. Selon les responsables de cette opération, les préparatifs vont bon train et tout est fin prêt pour le jour “J” et les 18 wilayas concernées ont présenté des rapports détaillés. De gros moyens ont été mis à la disposition des enquêteurs chapeautés par des médecins spécialistes dans toutes les wilayas. Ces derniers ont procédé à la formation de médecins généralistes qui seront répartis sur des centaines de lieux déjà désignés. Un grand nombre de bandelettes et de lecteurs ont été mis à la disposition des médecins qui veilleront à la réussite de cette opération qui permettra, sans nul doute, de recenser les diabétiques pour diminuer le nombre de malades méconnus. Selon les spécialistes, le diabète est généralement diagnostiqué avec un retard de 7 à 12 ans, ce qui entraîne des complications allant jusqu'à l'amputation du pied et de la jambe. En fait, les objectifs fixés sont le diagnostic précoce et la prise en charge des cas de diabète méconnu et la découverte des pré- diabètes. Il est à rappeler que les wilayas de Sétif, Batna, El Oued et Biskra ont réalisé les premiers dépistages depuis 2001. Cette opportunité a été l'occasion pour la mise en place du futur réseau de cette maladie “silencieuse” à l'est du pays. Il est à noter que le réseau Diabète-est algérien a élaboré des prospectus d'information sur la maladie. Soulignons enfin qu'un diabétique sur deux ne sait pas qu'il est diabétique et ce n'est qu'après des complications qu'il est pris en charge. Et souvent, c'est trop tard. Faouzi Senoussaoui