Au-delà de la protestation de la JSM Béjaïa concernant le but, du reste tout à fait valable, refusé par l'arbitre M. Djabbalah du match face à l'OMR, il est tout à fait inadmissible de faire passer sous silence un fait important auquel la Commission centrale de l'arbitrage (CCA) n'a pas prêté davantage d'attention. En effet, il s'agit d'un vieux litige opposant le club de la JSM Béjaïa à l'arbitre M. Djabbalah, qui remonte à l'exercice 2002-2003. Cette saison-là, alors que les Béjaouis évoluaient en première division, M. Tiab était monté au créneau pour dénoncer l'arbitrage de M. Djabbalah lors de la rencontre JSK-JSMB en ayant des propos très durs contre ce dernier. Ce jour-là, Tiab avait traité dans la presse Djabbalah de “corrompu”. Suite à cette déclaration, l'intéressé intente une action en justice contre M. Tiab. Le verdict de la justice est toujours attendu. Du coup, deux questions s'imposent : comment la Commission centrale de l'arbitrage, qui ne peut prétendre ignorer l'existence de cette action en justice —puisque toutes les actions dans ce sens passent par la FAF — a-t-elle pu prendre le risque de désigner Djabbalah ? Et comment se fait-il que Djabbalah n'ait pas émis de réserves à ce propos auprès de la CCA puisqu'il pouvait bien expliquer sa position vis-à-vis de la JSMB ? Le but refusé à la JSMB est dû, peut- être, à une simple erreur d'appréciation mais, pour les dirigeants du club de Béjaïa, ça sent le roussi ! S. B.