“Nous n'appliquerons pas l'article 4 de la loi du 23 février 2005 stipulant que les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation.” Tel est l'appel lancé à l'initiative de Claude Liauzu, professeur à l'université Paris VII, Gilbert Meynier, professeur à l'université Nancy II et de Sylvie Thénault du CNRS (IHTP). Cet appel a déjà été cosigné par plusieurs centaines de personnes. Une demande d'abrogation a également été introduite par l'Association des professeurs d'histoire et de géographie, par des syndicats enseignants et des associations telles que la LDH et la LEFP. Selon les signataires de cet appel, cette loi “risque de compromettre le traité franco-algérien de paix et d'amitié en préparation, alors que des liens étroits et anciens associent les deux sociétés”, ajoutant qu'elle “impose une histoire officielle et nie la liberté des enseignants, le respect des élèves”.