L'exécution du programme de privatisation, qui porte sur un millier d'entreprises publiques économiques (EPE) “n'accuse pas de retard”, a affirmé lundi dernier à Alger le ministre des Participations et de la Promotion de investissements, M. Hamid Temmar. “Il n'y a pas de retard dans l'exécution des privatisations et les chiffres que je vais communiquer bientôt prouveront ce que je vous dis”, a-t-il déclaré à l'APS en marge de la présentation de son dernier ouvrage intitulé : Les fondements théoriques du libéralisme. S'abstenant d'avancer ces chiffres, M. Temmar s'est toutefois montré très précis en affirmant qu'il les rendrait publics samedi prochain. En 2004, seulement une centaine d'EPE ont été officiellement privatisées. Une cinquantaine de ces entreprises ont connu une privatisation totale, 22 ont été partiellement privatisées, 20 ont connu une cession d'actions alors que 18 ont enregistré des opérations de partenariat. Pour M. Temmar qui a longuement évoqué, lors de la présentation de son livre, les différentes théories et approches économiques qui se sont succédé de par le monde depuis la fin du XVIIIe siècle, la privatisation est un “facteur d'efficience économique”, y compris et surtout dans le cas de Algérie.