Les anciennes galeries Edgo, dont plus particulièrement l'unité Prisunic située en plein centre-ville, vont enfin connaître leur nouvelle destination avec précision. Fermé depuis des années, avec la dissolution des anciennes galeries EDGO, ce centre commercial, sur décision de l'APC, va devenir “un centre culturel et des arts”. Un avis d'appel d'offres avait été publié pour un concours d'idée portant sur l'aménagement des lieux. Trois bureaux d'études ont, lors d'une rencontre tenue ce dimanche au siège de l'APC d'Oran, présenté leurs projets d'aménagement du futur “centre culturel et des arts”. Les variantes exposées se rejoignent avec des propositions portant sur des salles de conférences, multimédias, d'exposition, etc. Le comité du jury de l'APC aura à se prononcer dans les semaines à venir sur l'aménagement retenu en définitive. Au centre-ville d'Oran, deux autres unités commerciales relevant des ex-Edgo existent, deux surfaces idéalement situées. Si pour l'une, il serait de plus en plus question d'en faire “une maison de l'artisanat”, il s'agit de l'ex-Printania, pour l'autre structure rien n'est encore décidé d'autant plus qu'il s'agit d'un très bel espace de trois étages. Il y a quelques années, cette structure avait fait l'objet d'un intérêt important de la part d'opérateurs commerciaux algériens ayant un label de chaîne de commerce. Par ailleurs, lors de cette rencontre le premier responsable de l'APC d'Oran a évoqué la problématique des salles de cinéma relevant du patrimoine communal. Ces salles, au nombre de cinq, (le Régent, le Colysée, El Marhaba et le Georges V…) font actuellement l'objet de travaux de réfection, notamment tout ce qui touche à l'étanchéité, l'assainissement, les sanitaires. Mais les travaux de réhabilitation vont nécessiter des fonds très importants au vu de l'état d'extrême dégradation de ces salles. Ce n'est pas seulement les sièges qui sont à remplacer, mais également les écrans et les équipements de projection de films en 35 mm. La salle El Marhaba sera consacrée aux spectacles pour enfants, a encore annoncé le P/APC d'Oran qui, dans le même temps a lancé un appel aux mécènes qui voudraient soutenir la culture. Car réhabiliter les salles de cinéma c'est bien beau, faudrait-il encore qu'il existe des distributeurs de films, une profession quasi désertée dans notre pays où le septième art n‘en finit pas de mourir. F. BOUMEDIENE